lundi 18 avril 2011

VII - LE "5ÈME POUVOIR" : CITOYENS DEVANT LE SUFFRAGE UNIVERSEL, GROUPES DE PRESSION ET …SYNDICATS

Le 5ème pouvoir, c’est le pouvoir du peuple face à ses dirigeants dans une démocratie. La démocratie signifie en grec « gouvernement par le peuple ». Elle existe depuis plus de 2 500 ans chez les Grecs. Dans ce régime, contrairement à la dictature, c’est le peuple qui choisit ses représentants et sa politique par ses votes. Son pouvoir est inscrit dans les textes, il est admis des dirigeants du pays et institutionnalisé. Tout élu politique n’a de légitimité que s’il tient son mandat du peuple, directement (députés et président de la république par exemple) ou indirectement quand il est élu par d’autres élus (sénateurs, maires, conseillers généraux et régionaux). La France est dotée – théoriquement - de la démocratie la plus efficace et la plus juste possible puisque le peuple élit directement son chef de l’Etat par référendum et non le parlement comme c’est le cas le plus fréquent par ailleurs. Aux Etats-Unis par exemple, le président est élu par un collège de grands électeurs, auparavant élus par le peuple pour l’occasion.
On a vu qu’avec la démocratie la plus moderne du monde nous avons des élus et un système des plus pitoyables. Il va falloir comprendre pourquoi. Cette inefficacité générale oblige le peuple à se faire représenter par d’autres moyens politiques. Par des associations de défense des citoyens devant la loi, on l’a déjà vu. Mais il y a aussi les groupes de pression et les « think tanks », des associations théoriquement étrangères à l’ensemble des partis politiques qui se réunissent pour réfléchir et réagir à l’actualité. Elles publient régulièrement leurs commentaires, études, suggestions et positions sur la politique du gouvernement et sur notre système, soulignant ses erreurs et parfois (très rarement !) ayant le courage de parler de sa corruption. Elles influent sur la perception que les Français ont de la politique. Quelques exemples : Attac, Ifrap, Contribuables Associés, Sauvegarde Retraites, Ifri, etc. Parmi les groupes de pression, il faut compter désormais les syndicats… Ils représentent la partie du peuple qui travaille en entreprise, face aux patrons. Ceux-ci ont aussi leurs syndicats. Originellement destinés à la défense interne des intérêts des salariés dans l’entreprise, donc apolitiques, ils se sont érigés en groupes de pression politique terriblement efficaces au niveau national. Ils organisent manifestations et grèves sur tout le territoire, faisant souvent plier magiquement un pouvoir qui ne plie pas devant la grogne nationale des citoyens. Ils parviennent à stopper ses tentatives de réformes et réussissent même régulièrement à faire augmenter les salaires des fonctionnaires bien qu’ils soient déjà plus élevés que chez le reste des Français sans le moindre risque de chômage. Comment parviennent-ils, eux, à de tels résultats alors que les autres groupes de pression sont incapables d’organiser une manif ou une grève ? Nous allons avoir l’explication plus loin.

Dans la plupart des démocraties, le chef de l’Etat n’est pas élu par le peuple. Il est élu par les « représentants du peuple » : députés et sénateurs. C’est un dispositif pernicieux si ceux-ci sont en majorité corrompus, ce qui est apparemment toujours le cas. La preuve : on ne peut pas attendre d’eux, par exemple, qu’ils élisent un président dont l’ambition est de limiter leur pouvoir… De même, dans aucune démocratie moderne on n’a vu leur pouvoir se réduire dans le temps alors que les moyens modernes de communication et de sondage les rendent de moins en moins indispensables… De Gaulle avait bien vu en décidant que l’élection du président se ferait au suffrage universel direct, c'est-à-dire directement par la population. Et c’est sûrement cela qui nous sauvera un jour, quand il se présentera un candidat connu, courageux, doté d’un programme de réformes qui tient la route et qui s’est toujours tenu éloigné de notre monde politique, le « microcosme » comme disait Raymond Barre. Nous allons revoir cette question plus loin.
En France, en dépit de l’arme suprême du suffrage universel dont nous disposons, nous élisons sans arrêt …les mêmes. Ensuite, nous sommes invariablement déçus. « Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute ; il est vrai que nous ne sommes que mardi  » plaisantait François Goulard. Comme si cela ne suffisait pas, nous leur accordons souvent un 2ème mandat. Lequel nous déçoit davantage encore ! Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France… Il se trouve, la suite va vous le montrer, que nous n’avons pas le choix ! Nos institutions sont calculées pour donner à la France une apparence de démocratie tout en rendant impossible l’élection des réformateurs réclamés par le peuple.


Aujourd'hui, pour simplement avoir le droit de se présenter aux élections présidentielles, il faut se farcir un vrai parcours du combattant que - comme par hasard - seuls les gros partis politiques ont les moyens de mener à bien. Le candidat doit obtenir 500 signatures d’élus d’au moins trente départements ou territoires d’outre-mer différents, pas plus de 1/10ème des signatures ne pouvant provenir d'un même département. De plus, chaque élu ne peut soutenir qu'un seul candidat ! Rappelons tout d’abord qu’un élu est un maire, un conseiller général ou régional, un député ou un sénateur. Tous sont très politisés, c'est-à-dire qu’ils appartiennent à un parti. Leur carrière dépend de leur parti, pas du bon vouloir de leurs électeurs. Ils sont soutenus financièrement et organisationnellement par ce parti, sans lequel ils n’auraient pas été élus. Celui-ci leur communique le candidat pour lequel ils doivent voter. Ils ne sont pas libres et on voit mal dans ces conditions comment ils oseraient choisir un candidat contraire aux intérêts de leur parti. Donc, à ce stade, déjà peu de chance d’être choisi par un seul maire quand on est un candidat voulant mettre à bas le système.

Ensuite, parcourir pendant des mois un minimum de 30 départements pour convaincre 500 maires non politisés (les autres n’accorderont jamais leur signature) de vous choisir comme unique candidat, cela réclame du temps et des moyens financiers hors normes. C’est ainsi qu’en 2007, seuls douze candidats parvinrent à réunir les 500 signatures. Et tous appartenaient, sans exception, à des partis politiques. Le Pen lui-même, en dépit de l’assistance de son parti le Front National, ne parvint pas cette année-là à réunir les 500 signatures, pour la 1ère fois depuis bien longtemps. Pourquoi ? Les maires avaient reçus cette fois-ci de leur parti des consignes unanimes et strictes : pas question de laisser passer Le Pen en 2007 comme il avait failli passer en 2002. Il aurait été élu président de la république ! Et cela aurait été la mort du petit commerce… Vous savez que Chirac a été poursuivi par la justice - et même renvoyé devant le tribunal correctionnel - pour 21 emplois fictifs de permanents RPR payés par la mairie de Paris quand il était maire. Emplois fictifs qu’il a implicitement reconnus en 2010 puisqu’il a fait payer 550 000 € par le RPR pour rembourser la Ville de Paris et parvenir à un non-lieu. Mais les partis politiques traditionnels, hors Front National, disposent probablement de dizaines de milliers de permanents si l’on considère que les syndicats, eux, les ont (voir ci-après) et qu’ils sont politisés. Un syndicaliste de gauche joue certainement également le rôle de permanent du parti socialiste…

Comment voulez-vous qu’un candidat sans parti puisse s’aligner face à autant de divisions ? Les dés des présidentielles sont bien pipés, seuls les partis - essentiellement composés de fonctionnaires comme on va le voir plus loin avec la composition du parlement - sont éligibles. Le reste des Français n’a aucune chance de se faire entendre…

Au départ, le syndicalisme était ouvrier et il l’est encore principalement aujourd’hui. Sauf que la part d’ouvriers en France se réduit comme peau de chagrin. Les cadres sont peu syndiqués et les employés également. Il existe 5 syndicats « institutionnels », c'est-à-dire déclarés représentatifs par la loi en 1966 : CGT, CFDT, CFTC, FO et CGC. Depuis, leur représentation n’a cessé de baisser. Aujourd’hui, le pourcentage de syndiqués est passé sous la barre des 8% de salariés en moyenne, mais à 5% seulement dans le privé ! Pourquoi ? Parce qu’ils ne sont pas représentatifs. La loi devrait en tirer la leçon et cesser de les soutenir, ou décider de soutenir des syndicats représentatifs. Et eux, ils devraient se taire par décence et, par ailleurs, avoir beaucoup de mal à survivre faute de cotisants. Or, ce n’est pas du tout le cas ! Ils sont forts en gueule et arrivent à se payer pléthore de permanents.

Comment font-ils ? Eh bien, pas compliqué : l’Etat les finance ! Selon le rapport Hadas-Lebel, l’Etat subventionne ces syndicats à coup de dizaine de millions d’Euros chaque année :
·         La CGT reçoit 145 millions sur ses 220,6 Millions d’euros de budget annuel
·         FO reçoit 26 millions sur ses 61 millions d’euros de budget annuel
·         La CFDT reçoit 69 millions sur les 138 millions d’euros de budget annuel
·         La CFTC reçoit 48 millions sur les 60 millions d’euros de budget annuel
·         Quant à la CGC, syndicat des cadres, on ne connaît pas le montant des cotisations qu’elle reçoit ! On sait seulement que 60 % de son budget provient de subventions diverses…
Par ailleurs, la CFDT dispose en 2010 de 296 M€ dans ses caisses, pour un budget annuel de 13 M€, soit 23 ans de financement assuré ! Et pourtant, elle continue à recevoir des subventions…

Les syndicats officiels trouvent aussi leur argent par d’autres moyens : par subventions des mairies, qui peuvent aussi leur allouer des locaux gratuits, ou en volant les caisses des comités d’entreprise qu’ils dirigent, donc l’argent destiné aux salariés, ou par financements volontaires des entreprises, qui achètent ainsi leur « silence ». On appelle cela « fluidifier le dialogue social »… (rires) Donc, pour fluidifier le dialogue social, les entreprises cotisent en sous-main aux caisses qui alimentent le pouvoir de nuisance de syndicats non représentatifs. Vous suivez ? Moi pas… Prenons le cas croustillant de la compagnie Total : elle accorde à ses syndicalistes 17 jours de grèves par an rémunérés ! Fin 2010, ils ont ainsi bloqué les raffineries 18 jours : 17 jours payés par leur employeur et un jour payé par le produit de quêtes diverses ! Voilà une grève qui ne leur a pas coûté cher. Ça vaut le « coût » de recommencer… Chez EDF-GDF, la CCAS, comité d’entreprise codirigé par la CGT, FO, la CFDT et la CGC, perçoit en 2003 1% des ventes de la compagnie ! Plus 3 700 permanents ! Il fait l’objet de plaintes pour abus de biens sociaux et abus de confiance, on lui reproche d’innombrables affaires de corruption : passation de marchés avec un seul fournisseur, surfacturation, financement d’activités sans rapport avec sa mission, emplois fictifs, etc. !

Les syndicats reçoivent d’autres cadeaux, aussi importants sinon plus ! L’Etat leur fournit des permanents, des fonctionnaires, bien entendu… Les coûts salariaux étant en France la part la plus lourde à supporter par toute entreprise, la délégation de personnel vaut de l’or. En 1998, 7.000 personnes étaient ainsi fournies, partiellement ou totalement,  aux syndicats de l'éducation nationale ! Soit un cadeau de …300 millions d’Euros ! Pour la Police Nationale, ce sont 1 600 agents gratuits fournis aux syndicats, soit plus d’un policier sur 100 ! Soit 61 millions d’Euros. Vous imaginez ce qu’on peut trouver comme personnel syndical dans l’ensemble des autres administrations ! Tout cela avec l’argent du contribuable, celui de nos impôts et sans notre accord. Les syndicalistes bénéficient légalement d'« autorisations spéciales d'absence » à hauteur de 10 à 20 jours par an, …que l’entreprise paie, pas eux bien entendu !
Ces truandages ne sont pas l’apanage des syndicats dits ouvriers. Les syndicats patronaux aussi alimentent leurs caisses de façon douteuse et s’en servent pour des actions tout aussi douteuses. Voyez le scandale de l’UIMM en 2007…
Quant à la comptabilité des syndicats, elle est …opaque. Et même, la plupart du temps, inexistante. Devinez pourquoi…

Vous l’aurez compris, les syndicats sont corrompus… Et hop, un contrepouvoir français de plus à mettre au placard ! Dans un Etat réellement démocratique, jamais telle situation ne pourrait perdurer. La justice aurait depuis longtemps condamné les syndicats-truands et les choses seraient rentrées dans l’ordre. Mais, on l’a vu, la justice est aux ordres de l’Etat, lequel finance et soutient les syndicats et même, pire encore, les protège dans leurs agressions contre la population ! Certaines administrations et mairies paient même les heures de grève de leur personnel ! Sans demander l’autorisation aux contribuables et avec leur argent, bien  entendu. C'est-à-dire que le gréviste est payé par son employeur pour faire la grève et bloquer la population innocente ! On croit rêver ! Qui dresse une France contre l’autre ?

Vous vous souvenez de mon expérience de TGV bloqué une heure par quelques blouses blanches arrogantes du CHU avec la complicité de la Sncf et de la police. Vous avez vécu ces innombrables grèves de transports en commun qui paralysent régulièrement la France en dépit d’une loi imposant un service minimum et, surtout, d’une constitution qui interdit l’interruption du service public (principe rappelé dans une décision du Conseil Constitutionnel du 25 juillet 1979). Tout cela sans la moindre condamnation de la part du pouvoir, sans intervention de la police pour lever les piquets de grève, qui plus est en vertu d’un droit de grève interdit chez les fonctionnaires qui représentent cependant la quasi-totalité des grévistes. En effet, vous aurez constaté que les grèves syndicales servent les intérêts des fonctionnaires, jamais des salariés du privé. Et elles s’exercent toujours de façon à gêner la population, ce que les salariés du privé grévistes n’accepteraient pas. Elles n’attaquent pas le gouvernement, patron des syndiqués… Certains vont m’objecter que les grèves ne sont pas toujours le fait des fonctionnaires, qu’elles sont parfois suivies par les routiers, qui relèvent du privé mais organisent des barrages routiers ou filtrants sur les routes (192 kilomètres de bouchons le 18 octobre 2010 !). Eh bien, comme par hasard, ce secteur est soutenu par l’Etat : les routiers bénéficient d’une retraite pouvant débuter à 55 ans, financée à 80 % par l’Etat ! C'est-à-dire par nous qui ne sommes pas routiers… En 2010, ils faisaient donc grève pour conserver ce privilège.

De la part d’individus qui n’y travaillent pas, les blocages d’usines, de routes, de rues, d’écoles, de raffineries ou d’entreprises, etc. sont des procédés totalement exaspérants et illégaux. La paralysie de la circulation de la population, au travail ou non, par une catégorie ultra minoritaire ou non, est une insulte à la démocratie. C’est encore pire quand les grévistes sont des agents de l’Etat contraints au service public ! Des grévistes dont l’Etat a coutume de payer tout de même une partie des jours de grèves, ce qui est une incitation à la grève ! La France est le champ régulier de guerres uniques au monde : des guerres déclarées contre un peuple innocent par des associations de lâches protégées par un Etat fautif. Des associations de lâches qui se refusent absolument à nuire à leur employeur, l’Etat fautif ! Cette antidémocratie en marche n’existerait pas si la police, la justice, le législateur jouaient leur rôle… De là à penser qu’en France Etat et syndicats mènent un même combat, il n’y a pas loin… De là à penser qu’il y a deux France, l’une qui vit de l’autre et l’agresse pour assouvir ses bas instincts, il n’y a pas loin…

Nous avons donc 8 % des salariés Français qui sucent le fric des autres et les bloquent par leur grève, sans la moindre honte. Des alliés de l’Etat et non des alliés des salariés. Ils ne contestent pas l’Etat, ils veulent toujours plus d’Etat, plus de cadeaux au détriment du contribuable. C’est un peu fort mais c’est un fait. Ils sont dirigés et animés par des fonctionnaires et des hommes d‘appareils, c'est-à-dire des gens qui ont commencé leur carrière en optant immédiatement pour l’engagement syndical, qui n’ont jamais réellement pris le temps de travailler en entreprise comme leurs collègues. Leurs syndicats se financent et se maintiennent en vie par la corruption. Alors qu’ils agressent sans aucun motif valable une population qui ne leur a rien fait, ils bénéficient du soutien actif du « système » : pas un mot de nos gouvernements sur l’obligation constitutionnelle du maintien constant du service public, inaction remarquée de la police, silence de la justice et du législateur. Même les médias vous l’aurez remarqué, interrogent de préférence les usagers tolérants, ceux qui ne sont pas exaspérés par cette injustice criante et « comprennent » le ras-le-bol syndical (pas le ras-le-bol de l’usager…). Conclusion, non seulement le 5ème pouvoir ne peut pas compter sur le contrepouvoir syndical pour l’assister mais il doit le considérer comme son ennemi déclaré et un allié de l’exécutif, celui-ci devenant du même coup un ennemi du peuple. Heureusement, ils existent d’autres syndicats, honnêtes, efficaces et représentatifs. Mais à quoi sert d’en parler ? Ils n’ont aucun caractère de nuisance, ils cherchent le consensus. Ils ne sont pas « officiels »…

Syndicats officiels et gouvernements successifs ont visiblement des intérêts communs, ils sont complices dans une démarche contraire à l’intérêt des Français. Contraire car ils la cachent. Il va falloir comprendre quels sont ces intérêts, quelle est cette démarche.

Après avoir vu les moyens accordés aux syndicats, leur impunité et ce dont ils sont capables, on comprend mieux l’impuissance des groupes de pression et think tanks à agir en force et introduire la réforme en France. Ils ne vivent que des cotisations de leurs adhérents, des dons des sympathisants, de quelques subventions. La plupart d’entre eux réclamant des réformes de l’Etat, ils sont perçus par l’Etat comme des ennemis. Donc, par réaction, ils sont traités comme tels par tous les autres pseudos « contrepouvoirs »… Leur liberté d’action devient quasi-nulle.

Certains d’entre eux ont une vision de la situation d’une très grande acuité. Je pense à l’Ifrap (Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques) ou à Contribuables associés, avec qui je suis totalement en accord. Je m’émerveille sans cesse que le président de l’Ifrap, Bernard Zimmern soit polytechnicien et énarque ! Soit théoriquement le pire du fonctionnaire borné (voyez Giscard…), et qu’il puisse cependant se libérer à ce point de sa formation et de l’endoctrinement qui allait avec. Il aligne un travail fou en réagissant en temps réel à l’actualité, sur les contreperformances du service public et de nos administrations, sur les remèdes à apporter, tout en conservant constamment une vision pleine d’intelligence et de bon sens, pas du tout partisane. Mais… il est vrai que cet homme est un inventeur et un chef d’entreprise. C’est incroyable ce qu’un étudiant intelligent ayant opté pour la fonction de fonctionnaire peut devenir au contact avec le privé... Il est vrai, également, que sa formation comporte des avantages pour le but qu’il poursuit : il a ses entrées et ses informateurs acquis à la nécessité d’une réforme dans les administrations, ce qui facilite son travail par rapport à d’autres.

Quelques exemples de think tanks : Caucus des diversités en Europe, Club Jade, CRREA, En Temps réel, EuropaNova, FARM, Fondation pour l'innovation politique, Fondation de l'Ecologie Politique, Fondation Gabriel Péri, Fondation IFRAP, Fondation Jean Jaurès, Fondation Res publication, Fondation Robert Schuman, Institut de l'entreprise, Institut Montaigne, Institut Thomas More, Le Cercle des économistes, Les Gracques, Notre Europe, SAF- Agriculteurs de France, Terra Nova…

A ces groupes de pression, il ne manque que l’argent et une démarche efficace pour imposer la réforme de l’Etat, la fin de la corruption, l’instauration en France d’une vraie justice. Evidemment, ils ne l’auront jamais… Il manque aussi pour certains du courage et de l’honnêteté, au point qu’on se demande pour qui ils roulent exactement. Par exemple Contribuables Associés, contre qui il a fallu que je me batte pendant des semaines pour qu’ils acceptent de publier un bref récit sur mes 17 ans de persécution fiscale, une histoire hautement instructive pourtant, au cœur de la raison d’être de cette revue et de l’association qui la dirige, et alors que j’étais leur adhérent et leur lecteur... Et encore, mon récit ne fut pas accepté comme article mais sous forme de lettre d’un lecteur ! Ensuite, j’ai contacté cette association à propos de ce livre à diverses reprises, sans aucune réponse. Puis, mi-2010, j’ai adressé un courrier au président de Contribuables Associés contenant le plan de mon livre et quelques extraits pour lui demander son avis et son aide. Pas davantage de réponse ! De vrais goujats… Bien entendu, là encore, je n’ai pas d’explication à cette attitude … « anonyme » ! Y aurait-il à leurs yeux des sujets ou des victimes politiquement incorrects ? Voilà une association qui prétend tout faire pour réformer le système et soutenir ses adhérents contre ce système, mais qui se comporte comme le système…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire