lundi 18 avril 2011

XVI - LES BÉNÉFICES PERVERS DE LA CORRUPTION ADMINISTRATIVE ...POUR LES FONCTIONNAIRES !

Sarkozy, comme tous ceux qui l'ont précédé, sait parfaitement pour l'avoir assez entendu que, ce qui coûte à l'État, c'est le nombre effarant de fonctionnaires à payer. Il est bon de se rappeler quelques vérités à leur égard car il s'en trouve encore parmi nous pour les plaindre (informations prises sur le site Ifrap) :

  • Le salaire moyen dans la fonction publique est d'environ 2000 euros net/mois, tandis que celui dans le privé est de 1800 euros net/mois. Une différence de 11%.
  • La France est le seul pays où les rémunérations du public sont plus élevées en moyenne que celles du privé. Aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Espagne ou Italie, les rémunérations des fonctionnaires sont inférieures de 20-25% à celles du privé". Donc, par rapport aux autres démocraties, le tiers du salaire des fonctionnaires  est injustifié !
  • La progression annuelle du pouvoir d'achat des fonctionnaires est plus de deux fois supérieure dans le public que dans le privé.
  • La moitié du budget pharaonique de l'Etat, sans cesse en augmentation, sert à payer des fonctionnaires dont les salaires ont augmenté de 70% en 20 ans ! Salaires auxquels il faut ajouter des primes diverses ! Pendant ce temps, dans le privé, la part des salaires dans la valeur globale du travail réalisé baisse, démonstration du progrès de l'intelligence dans le privé ...et du progrès de la connerie dans le public !

  • Depuis 10 ans, la progression annuelle du pouvoir d’achat est plus de deux fois supérieure dans le public à ce qu’elle est dans le privé.
  • Le salaire minimum dans la fonction publique est plus élevé que le SMIC d'environ 20%
  • Un salarié du privé cotise 30% de plus qu'un fonctionnaire pour sa retraite et, en plus on le force à payer 65% des retraites des fonctionnaires
  • le fonctionnaire retraité part à la retraite plus tôt (en moyenne à 55 ans) et touche 35-40% de plus que le retraité du privé.
  • Toute hausse du salaire du fonctionnaire entraîne automatiquement une hausse de la retraite correspondante, pas dans le privé.
C'est le parlement qui vote le budget, donc la rémunération globale des fonctionnaires. Mais le gouvernement passe outre. Il lui arrive fréquemment de négocier directement avec les syndicats pour augmenter cette rémunération (jamais la réduire !). Là encore, c'est anticonstitutionnel. Il n'y a pas de débat public autour de ces augmentations et les syndicats ont intérêt à faire grève aussi souvent que possible. On a vu par ailleurs que le gouvernement refuse d'expliquer au Parlement les affectations du produit des amendes ni leur montant réel. La démonstration est faire que le Parlement n'a aucun pouvoir sur le budget de l'Etat, donc aucun pouvoir du tout. Il est donc inutile ! Nos gouvernements successifs sont des alliés de fait des syndicats de fonctionnaires, donc des fonctionnaires. Les grèves ne sont organisées que pour la galerie et d'ailleurs elles sont conçues pour prendre en otages seulement les non-fonctionnaires innocents et non les directeurs hauts fonctionnaires responsables du "mécontentement"... Souvenez-vous du scandaleux blocage du TGV Nantes-Paris pendant une heure par 5 blouses blanches du CHU, avec la complicité de la SNCF, de la police, et sûrement de bien d'autres administrations comme la préfecture (voir 1ère partie).

C'est qui les rois en France ? C'est qui les chouchous de la république ? Les fonctionnaires !

Quelle est la politique constamment mené par notre Etat de fonctionnaires ? Favoriser une minorité, les fonctionnaires, au détriment du reste des Français. Les fonctionnaires s'élèvent-ils contre ce traitement de faveur ? Non. Tentent-ils de rééquilibrer la balance ? Non, au contraire. Inutile donc de prendre des gants avec eux... Ils nous saignent et voudraient qu'on respecte leur "mission" de service public ? Nul n'est tenu de respecter son bourreau ni sa hache ! Les Français n'ayant aucun pouvoir sur un système scandaleux, ils ne peuvent que se plaindre. Et c'est ce qu'ils Français font sans arrêt ! Les médias s'en moquent : "les Français sont râleurs"... Et si les médias cessaient d'être complices de la corruption en cessant de la dissimuler sous le tapis ?

Un chef d'entreprise qui mentirait à ce point à ses actionnaires serait viré dès la première assemblée générale. Mais, la politique française étant définie et menée par des fonctionnaires, ceux-ci se sont arrangés pour qu'on ne puisse pas virer un président de la république menteur, super-menteur ou hyper-menteur. D'où le changement de constitution que je propose dans ce livre. Pour conclure, le but de Sarkozy, comme des présidents qui l'ont précédé, n'est pas de réduire le nombre de copains fonctionnaires, c'est en fait de trouver l'argent pour l'augmenter. Alors, en même temps qu'il laisse filer les déficits aux frais des Français, il laisse les copains inventer de nouvelles lois pour piquer de l'argent aux Français, dont les lois sur la limitation de vitesse...

XV - LA CONTAGION SUR L’EUROPE DE LA CORRUPTION FRANÇAISE

C’est la France qui a bâti l’Europe que nous connaissons, rappelons-le. La 1ère étape fut initiée par Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français, en 1950 soit 4 ans après la fin de la 2ème guerre mondiale. Il proposa la création de La Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier englobant l’Allemagne et 5 autres états européens riverains dont la France. Son but était de rendre une nouvelle guerre avec l’Allemagne "non seulement impensable mais aussi matériellement impossible". Excellente et généreuse idée, issue de la 4ème république. Sous De Gaulle, elle ne progressa pas d’un iota, celui-ci s’opposant à juste titre à l’entrée du Royaume Uni, trop fidèle à sa politique perfide de « mes intérêts avant tout » et plus liée aux Etats-Unis qu’aux pays d’Europe. Aujourd’hui qu’elle est entrée, elle a bien confirmé sa tendance à faire cavalier seul (par exemple, elle a refusé l’Euro comme monnaie et garde la Livre Sterling) mais nous en avons grandement besoin car elle se refuse à ratifier les stupidités de la commission européenne, ce qui nous sauve parfois… Sous Pompidou, le Royaume Uni et 3 autres pays économiquement avancés adhèrent à leur tour. Jusque là, l’Europe est composée de pays qui peuvent ouvrir leurs frontières sans déséquilibres économiques. Normal, ces adhésions se font sous le contrôle direct de la France, laquelle est dirigée par de grands présidents. Ensuite, c’est la cata ! Giscard fait entrer le plus pauvre pays d’Europe, le Portugal, puis le 2ème plus pauvre : la Grèce ! Dont la faillite économique est devenue une évidence en 2010 en dépit d’une aide européenne prélevée dans nos impôts et enfin un grand pays très en retard économiquement.

Puis ce fut la Grèce sous Giscard, l’Espagne, le Portugal et 3 autres pays sous Mitterrand, et enfin la déferlante des pays de l’est sous Chirac : 12 états d’un coup ! Nous voilà à 27 ! Maintenant, il est question d’accueillir la Turquie… Je reçois régulièrement des appels d’offre de la Commission concernant la recherche européenne provenant d’Israël… On ne voit pas bien où cela va s’arrêter…
A 27 états, l’Europe, qui était déjà difficile à gérer à 6, est devenue une construction ingérable. Selon la cour des comptes européenne (http://www.journaldunet.com/economie/magazine/budget-union-europeenne-2009/en-savoir-plus.shtml) :
·         «  le chèque ou le rabais britannique » : en 2008-09 les  états d’Europe ont versé  596 millions €  de trop au Royaume Uni…
·         Contrôles douaniers notoirement insuffisants : très coûteux car pas perception de taxes
·         Falsification des comptes grecs sans réaction de la commission européenne, pas d’outil statistique commun à tous les pays, chacun fait commeil veut
·         Politique agricole :  taux d'erreur allant de... 24% à 64%. Des erreurs concernant les montants attribués comme les bénéficiaires de ceux-ci. Se tradusiant bein entendu par des surpaiements. Un certain nombre de pays exagèrent la surface réelle de leurs terres éligibles aux aides, ou le cheptel, sans réaction de la commission (grèce, espagne, Italie)
·         Absence de rectifications quand une « anomalie » déclenchant un surpaiement de subventions a été signalé par la cour des comptes (comme en France !)…
·         Le Royaume-Uni refuse la monnaie unique et la République tchèque ne l'a pas encore adoptee, d’où des opérations de conversion couteuses et parfois erronées, mais débouchant sur des aides surévaluéesCa ne gêne pas la commission qui s’accorde le droit à l’erreur…
·         Tricherie de la Commission : Financement des « Projets de cohésion » destinés à réduire les écarts économiques entre les pays : à l'instar des exercices précédents, des erreurs ont affecté un grand nombre de paiements (...). En 2009, c'était le cas pour 36% des 180 projets contrôlés." "surdéclaration des coûts de personnel", "attribution d'un contrat par entente directe", facturation de "travaux qui ne relevaient pas du contrat", "utilisation illégale de critères d'attribution"
·         Tricherie de la Commission cf contrats de TP : il n'était pas possible de différencier les soumissionnaires offrant des prix égaux ou inférieurs à la moyenne", donc impossible de connaître le mieux disant, ce qaui permet d’accordre le contrat au plus disant, celui qui paie le mieux les membres de la commission…
·         Les programmes financés par l’Europe ont du retard, des coûts évalués à la louche (donc supérieurs) "Plusieurs États membres n'ont effectué aucun audit (...) avant de déclarer les dépenses à la Commission ». « au moins 30% des erreurs détectées auraient pu et dû être décelées et corrigées par les États membres"…mais ils n’ont pas voulu et la Commission aussi !
·         Non respect – et surtout tricherie - du programme sur lequel une entreprise s’est engagée et a obtenu une subvention : "Le bénéficiaire audité avait inscrit 17 personnes-mois dans sa déclaration à la Commission mais le montant demandé correspondait en fait à 42 personnes-mois. (...) En outre, la demande incluait des frais relatifs à des voyages qui n'avaient pas été effectués dans le cadre du projet. L'erreur portait sur un montant de 73 000 euros, soit 50% des coûts déclarés." Sans réaction de la commission…
·         La commission finance plus de 200 « partenaires ». On y compte les Nations Unies, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge et surtout bon nombre  d'organisations non gouvernementales. Non seulement les tricheries (« insuffisances ») repérées par la cour ne sont pas rectifiées par la suite mais la commission reprend les mêmes !
·         sur 120 programmes Education et Citoyenneté de l'Union européenne, un taux d'"erreurs quantifiables" de 24% …toujours dans le sens d’un surpaiement : l'âge de 27 des 48 « étudiants » était supérieur au maximum autorisé".
·         Le pavé : la Cour des comptes surprend. Selon elle, "le risque que les paiements effectués par la Commission soient illégaux ou irréguliers est faible". Donc il existe réellement !
·         Comme prévu lors de sa création, La CECA est en liquidation depuis début 2003 et c'est à la Commission de gérer ses avoirs. Mais la commission continue àa la faire fonctionner : 14,8 millions d'euros de pertes en 2008. En 2009, elle s'est légèrement rattrapée en engrangeant 13,9 millions d'euros de bénéfices. Au 31 décembre 2009, les actifs de la CECA pesaient 2,011 milliards d'euros, contre, 2,045 milliards un an plus tôt.
·         Le Parlement, lui, ne respecte pas les procédures d'embauche et de rémunération pour ses agents. 25% des recrutements audités montraient que "les documents attestant le respect des règles relatives à l'acquittement des obligations militaires ou autres n'avaient pas été fournis"¸donc on embauche qui on veut sans respect du règlement
·         plus d'une fois sur deux, les services du Parlement ne disposaient pas des informations mises à jour sur le statut de leur personnel !
·         les groupes politiques se conservent sur l’année suivante les crédits inutilisés ! Donc, ils semblent avoir été utilisés…  ils les additionnent l’année suivantes au crédit accordé qui, lui, du coup, n’a pas été réduit. Ils refusent de contrôler et comptabiliser la circulation de leurs fonds…
·         les etats membres n’ont pas alloués à Euratom de budget en 2009, alors même que l'agence existe depuis 1960, contrairement à ce que son statut réclame. C'est donc la Commission qui a "pris en charge toutes les dépenses de l'Agence, à l'exception des frais bancaires", s'étonne la Cour des comptes. La commission fonctionne sans contrôle des états membres


Juges, avocats généraux, greffiers, contrôleurs, commissaires, médiateur, etc… Ils sont 129 hauts fonctionnaires européens à bénéficier d’un régime de retraite exceptionnel qui n’a aucun équivalent dans la sphère publique européenne. Même nos régimes spéciaux nationaux – y compris ceux des parlementaires – ne supportent pas la comparaison. 

Lorsqu’ils quittent leur fonction, ces fonctionnaires bénéficient, tout d’abord, d’un golden parachute dont le montant oscille, suivant les postes occupés et l’ancienneté, entre 300 000 €et 500 000 €.Ensuite, quand vient l’heure de la retraite, les pensions atteignent des sommets. Le calcul de la retraite est tellement avantageux qu’il suffit de seulement 16 années aux intéressés pour atteindre le taux plein (70 % du dernier salaire) ce qui représente, pour la grande majorité des profils, entre 12 500 et 14 000 € par mois.

Après un seul mandat – cinq ou six ans – les pensions s’élèvent déjà, en moyenne, à près de 5 000 € par mois. Et, il suffit à la plupart des intéressés de 1,5 an à 2 ans de service pour obtenir une retraite d’un peu plus de 1 500 € mensuelle. L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète. Enfin, les hauts fonctionnaires européens ne cotisent pas pour leur super retraite. Leur régime, gratuit, est entièrement pris en charge par le budget européen – donc par le contribuable.

A l’heure où la plupart des européens voient leurs droits à la retraite remis en cause par la brutalité de la crise économique et l’ampleur du choc démographique, il est légitime de demander aux hauts fonctionnaires européens, qui jouent volontiers les « gendarmes de Bruxelles » et ne manquent pas une occasion de prêcher l’orthodoxie budgétaire, de donner l’exemple. Ils doivent renoncer à leur golden parachute et à leur régime spécial de retraite.

Dernier point : la langue officielle de l'Europe - Dans les faits, la langue officielle de l'Europe est devenu l'anglais, alors que c'est la France qui a bâti l'Europe et que le français est langue officielle de l'Europe. Pourquoi ? Pour simplifier le travail ...du fonctionnaire européen ! Les appels d'offres européens sont rédigés en anglais, ce qui favorise évidemment les pays de langue anglaise et ne facilite pas le travail des petites structures françaises. Le plus fort, c'est que la Grande Bretagne a toujours été l’ennemie de la construction de l'Europe et refuse sur bien des points de jouer le jeu européen. Par exemple, elle refuse d'adhérer à l'Euro et continue à utiliser sa monnaie, la Livre...

On le voit bien, on reproche désormais aux fonctionnaires de la Commission Européenne les mêmes dérives qu'aux fonctionnaires français : c'est la gangrène d'un pouvoir sans contre-pouvoir...


XIV - 13 CERTAINS MAGISTRATS : « VERMINE EN HERMINE », ASSOCIÉS EN « BANDES ORGANISÉES », PLUS MORTELS QUE DES TUEURS EN SÉRIE

Si les Français sont les voyageurs les plus désagréables de la planète, il y a une raison : c’est qu’ils sont les plus malheureux. Bien entendu, les juges ne sont pas les seuls à causer leur malheur, mais ils en sont les plus responsables : ils sont censés être le rempart contre l’injustice. Si mes mésaventures montrent que 24 juges peuvent s’allier contre un seul innocent pour le condamner au maximum possible aussi souvent que possible, imaginez combien d’innocents au niveau national peuvent subir la même persécution ! Et sans que l’on n’en sache rien car les médias se taisent et qu’ils n’ont pas entrepris d’écrire un bouquin. Sachant qu’écrire un bouquin c’est la moitié de la difficulté. Derrière, il reste à trouver un éditeur, lequel n’est pas tenté de se mettre le « pouvoir » à dos, surtout en découvrant à quel point il est corrompu !

Des juges « de gauche » qui consacrent leurs journées à condamner les innocents qu’ils considèrent « de droite », qui choisissent avec soin les plus fortes sanctions de leur arsenal pour empêcher les justiciables de réussir dans la vie, ce sont des assassins de la justice. Des juges qui obligent des créateurs d’entreprises à fermer leur société pour les empêcher  de commercialiser des innovations utile à leur pays, ce sont des assassins de la société. Et des juges qui s’allient à d’autres juges pour persécuter pendant des années des individus innocents qu’ils ne connaissent pas, simplement pour faire plaisir aux copains, et qui y prennent tellement plaisir qu’ils continuent à les piétiner alors qu’ils sont déjà à terre, c’est quoi ? Des malades mentaux. De la vermine en hermine… Dans quel état mettent-ils de tels justiciables, qui ont tout donné pour réussir leur vie et finalement tout perdu ? Dans un état dépressif qui mène …au suicide ! Contre cette persécution du système, le Français est impuissant. Il ne peut faire appel ni à la justice, ni au ministère de la justice, ni au conseil supérieur de la magistrature censé surveiller les juges, ni au président de la république, ni aux médias. A personne ! Voilà l’état actuel de la démocratie française…

Ne croyez surtout pas que j’exagère. Le magistrat de droite, ça n’existe quasiment pas, mais le magistrat de gauche, oui, signe de l’injustice fondamentale de notre système. Le juge est un fonctionnaire, par essence endoctriné pendant ses études et ennemi du privé. Le fonctionnaire, lui-même, est en majorité de gauche et le clame. Celui de droite est rare et se tait... Comme le privé représente la majeure partie de la population, le juge-fonctionnaire tout puissant n'est pas l'ami de la population. Laquelle, dans les sondages, exprime clairement sa défiance envers lui… Tout se tient. Le juge de gauche déteste les patrons, ceux qui embauchent les autres et assurent nos revenus. C’est un irresponsable qui passe sa vie, consciemment ou non, à utiliser son énorme pouvoir pour faire le mal. En une journée, il peut produire du jugement injuste à la chaîne comme Mme de La Tolade (voir 1ère partie), répandant en cascade le malheur dans les familles et chez les proches des justiciables. Avec le temps, avec le cumul de ses attaques et de celles de ses copains juges, il peut rendre la vie si insupportable à certains d’entre nous que le suicide peux paraître la seule option pour s’en sortir. Vous en doutez ? Vous ne croyez pas que certains d’entre nous, assez naïfs pour respecter le système et croire en son honnêteté, en arrivent à songer sérieusement à une telle extrémité quand ils se rendent compte que le « monde » entier est contre eux ? Voyez les statistiques des suicides dans les prisons, lesquelles débordent exclusivement à cause de nos magistrats : quadruplement du nombre de suicidés en 20 ans ! 47 suicides en 1982, 57 en 1983, 64 en 1985, 77 en 1988, 95 en 1992, 101 en 1993 et 1994, 138 en 1996, 126 en 1997, 118 en 1998, 125 en 1999, 121 en 2000, 115 en 2008, 122 en 2009. Selon une étude INED (décembre 2009), la France détient le taux de suicide en prison le plus élevé de l'Europe des Quinze ! Et cela en chiffres absolus comme en chiffres relatifs : 20 suicides pour 10 000 détenus, moyenne annuelle entre 2002 et 2006 ! 


Cette hécatombe signifie à l’évidence quelque chose ! Regardons leurs motifs. Selon l’Afsep, 9 % se suicident « par révolte contre la justice et les autorités pénales ». 7% après « échec de stratégies de compromis avec la justice”. 2,5 % « sans motif apparent » …sauf qu’ils se retrouvaient en prison pour des « délits peu graves » ! 6 % par appréhension d’un jugement définitif qui ne vient pas… Si l’on prend seulement ces cas-là et il y en a sûrement bien plus car on ne se suicide pas quand on en été condamné avec justice et humanité, cela donne un minimum de 24 % de 120 suicides, soit 29 suicides par an causés par l’injustice ! Quel tueur en série serait capable d’en faire autant ? Aucun… Même tous nos tueurs en série réunis ne parviennent pas, et de loin, à une telle cadence. Dans une vie de mauvais juge, il y a infiniment plus de dommages directs et collatéraux que dans une vie de tueur en série… Et il n’y a pas que les suicides de la population carcérale ! Il faut compter tous ceux causés en France par l’impuissance de gens fragilisés, que la justice n’a pas aidés ou qu’elle a au contraire massacrés par sectarisme. Et derrière, il y a le mal énorme causés aux proches des victimes, les dommages irréparables causés aux conjoints et à leurs enfants.

Le système judiciaire fabriqué par nos institutions, celui qui encadre nos magistrats et pourrait les contrôler, est exclusivement constitué de fonctionnaires, donc d’individus irresponsables prêchant l’augmentation des pouvoirs de l’Etat sans contrôle des citoyens. Nombre de juges eux-mêmes sont insatisfaits de ce système, reprochant à l’Etat de leur refuser les moyens pour juger rapidement et en équité. On a vu qu’un grand nombre d’associations se sont créées pour lutter contre l’injustice à la française puisque le « pouvoir » en est incapable. On a vu comment un président de la république, Sarkozy, peut décider contre l’avis de tous la disparition du juge d’instruction, le seul magistrat apte à lutter contre la corruption. On a vu que, pour devenir juge en France, il faut uniquement suivre des études poussées de haut fonctionnaire, des études qui fabriquent à la chaîne des jeunes endoctrinés favorables au plus d’Etat, qui arrivent au « pouvoir » sans expérience, sans vision, sans vocation, sans sens des responsabilités. Il ne leur est demandé ni sens de la justice ni maturité, les deux bases indispensables pour faire au moins un bon arbitre. Il ne leur est pas demandé d’avoir été ou d’être « bon père de famille », l'expérience de base et la meilleure école – gratuite et gratifiante – pour apprendre à rendre la justice. Le bon père de famille a une femme et des enfants. Il est donc constamment dans son propre foyer à la fois aimé, évalué et critiqué. Les juges français n'ont pas à subir le jugement des justiciables. Les parents rendent la justice tous les jours, pendant les 20 années que dure l’éducation des enfants, et bénéficient des retours d’expérience qui enseignent les bons choix. Le bon père de famille connaît l’opinion de ses enfants (surtout quand ils sont ados !) et de son conjoint sur son sens de la justice. C’est une opinion sans complaisance et non partisane qu'il est bien obligé de connaître et lui donne l’humilité nécessaire à l’exercice d'une bonne justice. A l’extérieur, son sens de l'équité et ses qualités ne demeurent pas inconnues : il suffit de regarder ses enfants… Un juge ne doit donc être ni un gamin, ni un célibataire, ni un frustré, ni un sectaire, ni un idiot, ni un malade mental. Or, nombre de nos juges sont tout cela à la fois ! On dirait des mal-aimés se régalant du mal qu'ils font aux plus heureux qu’eux, à ceux qui réussissent dans la vie ou détiennent un certain pouvoir. 


Avec une telle justice, comment pourrions-nous connaître paix, sécurité et joie de vivre en France ?

En collaborant dans les attaques d’innocents qui leur déplaisent, les juges adoptent deux formes bien connues de criminalité : « l’association de malfaiteurs » et « la bande organisée ». Dans la première ils se concertent et préparent l’attaque. Dans la seconde, certains d’entre eux mènent l’attaque selon le plan défini par le groupe. Selon la loi, voilà les différentes formes de bandes organisées : proxénétisme, trafic de stupéfiants, extorsion, escroquerie, recel, enlèvements et séquestrations, fausse monnaie, blanchiment, aide à l’entrée ou au séjour irrégulier en France, dopage sportif, criminalité informatique. Là-dedans, j’ai déjà trois motifs pour faire condamner mes juges. A cette liste, il faut donc ajouter : condamnations abusives par les magistrats. Un magistrat qui condamne des innocents à la chaîne ne peut le faire qu’avec la complicité de ses collègues et d’autres membres du système judiciaire (avocat général, greffier, juge de l’exécution, de l’application des peines, etc.).


On l’a vu avec l’affaire Outreau où l’ensemble des magistrats chargés de contrôler le bon déroulement de la procédure a laissé le juge Burgaud condamner et incarcérer des innocents. Dans ce système pourri, rien n’empêche les mauvais magistrats de poursuivre leurs exactions. Regardez le juge Castagné contre lequel j’ai porté plainte pour forfaiture… Je n’ai pas été entendu et il est resté juge sans aucune modification apparente de sa carrière. Ma plainte a simplement été classée sans suite. Il y a aussi le cas bien connu du juge qui se masturbait en audience devant le public… Il est resté juge, tout en faisant la une des journaux… Il n’a pas été sanctionné car on l’a jugé « atteint de schizophrénie ». « Schizophrénie » ? Tiens, tiens ! Cette maladie du haut-fonctionnaire dont je parlais plus haut serait-elle en passe de devenir officielle ? Regardez ces « courroies » de transmission de la corruption du pouvoir politique : par exemple le juge Courroye, réputé pour son rôle de protecteur du RPR (financements occultes) et de son ami Sarkozy. Rappelez-vous cette situation intolérable mais très bien tolérée par l’Etat : ces 60 % de magistrats enrôlés dans la franc-maçonnerie, une association secrète où se nouent des tractations secrètes qui ne peuvent pas servir la justice, justement parce qu’elles sont secrètes ! L’union sacrée de 24 juges contre moi s’explique probablement par leur appartenance à la franc maçonnerie…

Il n’y a pas que la criminalité de la vermine en hermine, il y a aussi la criminalité du législateur qui a conçu notre système judiciaire pour qu’il demeure injuste. Les juges ne sont pas notés !  Quels que soient leur compétence, ils continuent à juger. Il paraît que quelque part quelqu’un enregistre pour chaque juge de 1ère instance le nombre de fois que ses jugements ont été contestés auprès d’une cour d’appel. Mais cela ne sert à rien puisque, même pris en flagrant délit de corruption - comme Castagné - il garde son poste. Quant aux juges d’appels, la 2ème instance, on ne peut tout simplement pas faire appel contre eux ! Ils ne sont pas justiciables. « Au-dessus » d’eux, il ne reste que la cassation, qui n’étudie pas le fond de leurs jugements mais la forme. Et là encore, quand le juge de cassation ne fait pas son travail ou quand il juge en collusion avec ses copains des deux autres instances, il est impossible de le poursuivre, le système n’a rien prévu dans ce sens. C’est bien commode !
On ne va pas refaire le procès complet de notre système judiciaire. Nombreux sont ceux qui l’ont déjà fait mieux que je ne saurai jamais le faire. Il est simplement évident qu’il est peuplé de gens absolument inadaptés à leurs tâches. La criminalité du système judiciaire se détecte jusque dans l’état d’esprit du législateur, qui laisse les avocats généraux dévoyer leur rôle partout en France. L’avocat général est un magistrat du ministère public chargé de défendre en cours d’audience le point de vue de la société. Il est présent dans toutes les audiences. En soi-même, c’est une excellente disposition, deux personnes pouvant s’opposer sans considération de l’intérêt général, ou un justiciable sans défense pouvant être en position de perdre parce qu’il est mal défendu, alors qu’il a raison aux yeux de la société. J’ai pu constater que, systématiquement et sans la moindre honte, les avocats généraux attaquent carrément les justiciables dès que leur adversaire est une administration. On n’a jamais vu (ou presque) un avocat général prendre la défense de quelqu’un alors que c’est justement son rôle ! Cette agression d’Etat intolérable est de notoriété publique. Elle fait des avocats généraux des magistrats craints et détestés. Or, ils sont au service de l’Etat, qui se prétend là pour défendre le faible contre le fort, l’intérêt de la société contre l’intérêt individuel.

Il y a la corruption de notre système judiciaire mais il y a aussi sa stupidité : il est exclusivement répressif alors qu’il est évident pour tous que s’il était préventif, il n’y aurait presque plus d’affaires à juger... Déjà, simplement le débat oral et contradictoire, qui permet à un justiciable de s’expliquer face à ses accusateurs et de comprendre ses éventuelles responsabilités et erreurs, mais qui permet surtout au juge de se faire une opinion sur l’affaire, est la plupart du temps escamoté ! Pour ma part, je ne l’ai jamais connu ! Le justiciable arrive ainsi devant le magistrat pour être « jugé »… On ne peut pas faire plus débile ! Les deux exceptions, c'est la procédure de divorce et les prud'hommes avec leur "bureau de conciliation". Dans ces deux cas, les adversaires sont obligés de se réunir avant l'éventuel procès pour tenter de trouver une solution amiable. Les juges leur font connaître l'issue probable du jugement, ce qui incite le perdant à accepter la conciliation. Au 19ème siècle (je n'ai pas trouvé de statistiques plus récentes !), le bureau de conciliation des prudhommes évitait ainsi 90 % des procès ! Pour ma part, bien qu'ayant écumé les tribunaux, je n'ai bénéficié de cette procédure qu’une fois au début de mon divorce – heureux veinard ! – et une autre fois aux prud'hommes en tant que salarié. Ils m'avaient donné raison. L’avocat de mon employeur, embêté mais connaissant "la justice", avait cependant maintenu ses poursuites. Joli coup ! Avant que je passe en jugement, il y eut élection des prud'hommes et les juges changèrent... Je me suis retrouvé au tribunal devant deux nouveaux juges ignorant tout de mon différend et de mes arguments. J'ai perdu, sans rien y comprendre (rires…) !

XIII - 2ÈME EXEMPLE : NOS ÉDILES SE PRENNENT POUR DES POTENTATS DÉGRADANT GRAVEMENT L'ÉCONOMIE LOCALE


Donc, la voiture est devenue la vache à lait d'un État corrompu. En dépit de cette évidence, si vous discutez de la limitation de vitesse avec un fonctionnaire, il sera scandalisé que vous osiez douter de son bien fondé. Et même que vous contestiez la nécessité de la répression routière. Pour lui, les Français sont incapables de se prendre en mains. Peut-être juge-t-il en fonction de son expérience de vie au sein de son administration… Aucun argument ne le fera changer d'avis. Ce faisant, il semble sincère. Comment fait-il ? Parce qu'il croit appartenir à une catégorie de Français payée pour penser à la place des autres... C'est vrai qu'il pense, on en voit les résultats sur la gestion de notre pays. Mais… pas beaucoup et pas comme nous ! Pas au point de surchauffer ses deux neurones. Non. Il pense à assurer la pérennité de sa caste - sérieusement contestée - donc la sienne. Le 1er neurone lui sert à assurer sa subsistance. Par tous les moyens… Le 2ème à se reproduire. Par tous les moyens… Comme n'importe quel microbe. Je vais - enfin ! - être méchant : le 3ème neurone, celui de l'intérêt commun et le 4ème, celui de l'intelligence, sont absents. Le fonctionnaire (en tant qu'espèce, il y a des exceptions) est incapable de comprendre où réside son vrai intérêt : dans le partenariat sincère avec ses compatriotes et dans l'affectio societatis. D'où la brutalité des méthodes, le mépris envers tout ce qui n'est pas sa caste, le désir mimétique envers le privé et les patrons, la bêtise des manœuvres politiques, les mensonges, le viol de la pensée collective, la corruption… tous ces signes qui révèlent le pays communiste.

Pour la pérennité de cette nomenklatura, en URSS comme en France il est important que le véhicule privé disparaisse de la circulation. Vous comprenez, le véhicule privé est un foyer de liberté donc de rébellion : c'est un outil individuel, un foyer mobile où les autres ont le droit d'être heureux car ils n'y sont pas surveillés, une machine qui a l'impudence d'emprunter la voie "publique" sans une pensée pour la fonction "publique" ! Mais de qui se moque-t-on, bon Dieu ! L'ami de la fonction publique aux deux neurones, c'est le transport en commun. Pourquoi ? Parce qu'il met un fonctionnaire dans chaque véhicule. Et que, dans ce véhicule-là, le patron c'est lui ! Mieux, c'est un excellent mode de reproduction : les véhicules sont à lui, plein de copains fonctionnaires gravitent autour de ce parc pour en acheter par milliers, les entretenir, les gérer et …leur offrir une voirie de rêve refusée aux autres. Voilà à quoi on arrive avec deux neurones. Vous comprenez mieux désormais ce clivage bizarre entre une certaine catégorie de Français et le reste de la population. C'est ce qu'on appelle racisme…

Si le fonctionnaire était équipé du 3ème neurone, celui de l'intérêt commun, il écouterait les doléances des citoyens, il définirait des objectifs avec eux, il chercherait des solutions avec eux. S'il était équipé du 4ème neurone, celui de l'intelligence, il mettrait la pédale douce pour éviter de se faire virer plus tôt à coups de pompes dans le postérieur. Il éviterait de nuire à ses propres revenus, les impôts, et réduirait les prélèvements obligatoires sur les producteurs de richesses et de valeur ajoutée. Limiter la vitesse par exemple, c'est augmenter le délai de livraison donc automatiquement affaiblir un des secteurs les plus rémunérateurs pour lui puisque toute l'économie dépend des transports. La majeure partie des impôts provient du secteur automobile et de tous les secteurs dépendant de l'automobile, comme les transports, les assurances et les services. Soit 81 % du produit national brut ! Avec le 4ème neurone, il saurait qu'il est un dinosaure, que sa fin est inéluctable, que les autres pays ont supprimé depuis longtemps sa race de citoyen irresponsable, que les Français en ont ras le bol de sa dictature et qu'un jour ils se lèveront tous ensemble pour faire leur deuxième révolution. Et là, ce sera grave…


"Une voirie de rêve refusée aux autres"… Vous voulez un exemple ?  Prenons Nantes, au hasard. Car vous savez que Nantes, c'est ma ville, celle où j'ai vécu et essayé de lancer une entreprise florissante… Ce que je vais vous raconter, bien d'autres villes l'ont vécu à des degrés divers. Nantes, c'est aujourd'hui la ville la plus engorgée de France, une fois et demie plus que Paris ! Voici les chiffres (Tom Tom) :

Nantes (42,3 %), Orléans (36,8 %), Toulouse (35,6 %), Bordeaux (33,8 %), Grenoble (33,7 %), Villeurbanne (33,7 %), Lyon (33,6 %), Brest (33 %), Argenteuil (33 %), Caen (32,5 %), Boulogne-Billancourt (32 %), Marseille (31,9 %), Paris (31,2 %), Montreuil (30,9%), Rouen (29,5 %).

"Selon l'étude menée par TomTom, leader mondial des solutions de navigation et de localisation, (…) Nantes affiche un taux d'embouteillage de 42 %. Selon les modalités de l'étude, un axe routier est considéré comme congestionné à partir du moment où la vitesse des véhicules est inférieure à 70 % de la limite autorisée. » (La Dépêche, 13 novembre 2010). Bigre ! Comment en est-on arrivé à cette allure d'escargot ? Très simple ! Il suffisait de confier la gestion de la ville à un fonctionnaire aux deux neurones, en l'occurrence Jean-Marc Ayrault. Le président du groupe socialiste à l'Assemblé depuis 2007. Un homme honnête, koi… Celui qui a tout fait pour perturber la circulation dans sa ville dans l'intérêt de ses copains fonctionnaires, sans qu'aucun nantais ne puisse l'en empêcher.

Si vous arrivez à Nantes par le sud, par l'autoroute A83, vous allez découvrir quelque chose de bizarre avant d'entrer en ville : soudain, vous circulez sur une des deux voies de gauche de l'autoroute. Les deux voies de droite sont condamnées. La circulation de la 6ème ville de France se retrouve étranglée comme sur une départementale. Et cette départementale va durer 6 km, jusqu'en centre ville. Étrange… Une autoroute condamnée à l'entrée d'une grande métropole... En général, on fait l'inverse : on crée un maximum de pénétrantes à 4 voies pour fluidifier la circulation dans l'agglomération. Pas à Nantes ! Aux heures ouvrables, c'est à dire la plupart du temps, vous êtes arrêté si longtemps sur ces deux voies que vous avez tout le loisir de contempler les deux voies perdues d'à côté, transformées en stationnement de fortune. Ce bizarre parking isolé, ça sent le bricolage. Eh bien, sachez qu'il y a quelques années, il y avait 4 voies jusqu'en centre-ville. On entrait jusqu'au Château des Ducs sans un feu, sans un embouteillage, même aux heures de pointe ! Quand je suis venu habiter à Nantes venant de Paris, en 1980, l'A83 se prolongeait jusqu'en centre-ville ! Je n'avais jamais vu ça. Pas d'embouteillage même lors des week-ends et aux moments des vacances ! Devant le château, les voies s'éclataient dans plusieurs directions, dispersant efficacement le flux des véhicules. Lors des retours de vacances d'été, je conseillais à mes amis de passer par là pour prendre la direction de Paris tellement on était assuré de circuler sans bouchon. Cela dura 20 ans. Trop de bonheur, ça ne pouvait pas durer…

En 2003, cette pénétrante que j'empruntais régulièrement fut déclarée zone de travaux pour l'installation d'une ligne de tramway. Tout le monde dut se contenter d'une seule voie dans les deux sens, mais c'était pour la bonne cause, c'était temporaire. Mais les travaux durèrent ...des années, occasionnant des kilomètres d'embouteillages interminables dans tout le sud de Nantes! Les premiers embouteillages bouchant un quart de l'agglomération. Là, j'ai commencé à pester, comme les nombreux automobilistes contraints d'emprunter cette voie. Mais je me disais que, vu les années-homme de travail en jeu, le résultat allait être super. Parfois, la pénétrante fut totalement coupée, sans qu'un seul panneau n'en ait prévenu les automobilistes arrivant par l'autoroute ! Ils n'avaient qu'à se débrouiller pour trouver un chemin jusqu'à Nantes dans plusieurs kilomètres d'agglomération. J'ai carrément pété un câble quand ça m'est arrivé car j'avais un rendez-vous et que j'étais maintenant sûr d'arriver en retard. C'est là que j'ai commencé à penser que notre bon maire, en fait, se foutait de notre gueule... Quand on pense qu'un hypermarché peut réorganiser et rebitumer tout son parking en trois jours sans jamais interrompre les entrées-sorties des voitures ni son fonctionnement, on voit de quel côté sont les neurones et quel stress invraisemblable fut imposé aux nantais. On aurait voulu faire exprès pour les emmerder, on n'aurait pas fait mieux. Mais c'était exactement ça !

Un jour, les travaux du tramway furent terminés. Les Nantais purent alors découvrir un spectacle effarant : pas de tramway !!! (rires) et plus de 4 voies ! (re-rires). On continuait à circuler comme du temps des travaux ! Des kilomètres coincés sur une seule voie pour entrer ou sortir de Nantes ! Mais, entre les deux voies, deux larges et superbes voies de bus, légèrement surélevées pour interdire leur usage aux automobilistes. Il avait fallu à Jean-Marc Ayrault des années de travaux pour remplacer deux voies auto par deux voies de bus ! Il avait donc fait exprès de prolonger les travaux et les embouteillages, il se doutait qu'on le saurait mais il n'en avait rien à cirer... Peut-être qu'avec leurs deux neurones par tête, Ayrault et ses copains étaient tout fiers de leur belle avenue toute neuve payée avec l'argent des Nantais. Erreur ! Ils avaient oublié un petit détail : tout le monde avait souffert en attendant de retrouver une circulation fluide, pas en attendant de retrouver une avenue refaite à la gloire des transports en commun. Pour tout le monde, les effets des travaux demeuraient, alors qu'ils étaient terminés ! Devant le spectacle de ces bouchons tout neufs dans une avenue toute neuve et sur des kilomètres, automobilistes, motards, cyclistes, piétons et riverains ne pouvaient que constamment se rappeler la fluidité d'antan...




La pénétrante sud de Nantes, voie royale pour quelques bus,
portion congrue pour l'automobiliste nantais :
mépris affiché d'un maire qui prétend ne plus avoir de place
pour deux voies de circulation auto supplémentaires !

Pour faire passer la pilule de l'absence du tramway promis, Jean-Marc Ayrault équipa la ligne de bus luxueux (aux frais du contribuable...) et la baptisa : "Busway" ! Comme ça, finalement, ses bus c'était presque des tramways... Ce qu'on n'arrive pas à faire avec deux neurones ! Ensuite, il fallait faire passer la pilule de la perte des deux voies à laquelle il tenait absolument et, surtout, de l'évidence constante qu'il l'avait fait exprès car il restait toujours de la place pour elles (voyez les photos ci-dessus) ! Alors, il sépara les deux voies de bus par un large terre-plein rempli d'arbres et d'énormes pots de fleurs de deux mètres de large, puis il installa une piste cyclable aussi large qu'une voie auto des deux côtés (où ne passe aucun cycliste !) enfin, sur de larges accotements il installa une voie piétonne aussi large qu'une voie auto elle aussi (où ne passe aucun piéton)... C'était neuf, luxueux et beau. Du coup, la ville était coupée en deux par l'énormité de la saignée et des installations. Peu importe, le maire n'a pas le 3ème neurone... Quant aux bus, faute de voyageurs, il y en a un qui circule de temps en temps pendant que la circulation reste bloquée à côté en hululant. Vu le faible nombre de bus à circuler, cette ligne n'est sûrement pas rentable et n'est pas prête de l'être en dépit des affirmations des édiles. Pour parachever l'inconfort du nantais, le bon Jean-Marc Ayrault compléta son œuvre en s'attaquant aux deux voies qu'il avait été contraint de laisser à la circulation privée : il installa dessus, sur 800 mètres, dix dos d'âne ! Bien vu ! Comme ça, on n'avait plus envie d'entrer à Nantes ! Quand, par hasard, il n'y a pas trop de circulation et qu'on tente de se rappeler comment c'était dans le bon vieux temps et qu'on tente d'atteindre le 50 à l'heure, on fait des bonds... on fait des bonds... pendant des heures ! Comme l'ami Pierrot de Gilbert Bécaud.

Une fois achevée cette ode à la fonction publique, le maire de Nantes et ses copains se trouvèrent encore un peu embêtés : il restait deux voies d'autoroute désaffectées à l'entrée de Nantes... Zut alors ! Ca faisait tache. Et impossible d'y mettre une voie de bus. Par malheur, faute de 4ème neurone, on n'avait pas trouvé de justification pour prolonger les lignes jusque là... Pendant les années de travaux sans rien décider puis ensuite faute d'idées, toujours faute du 4ème neurone, la nature avait commencé à reprendre ses droits. C'était devenu la zone, sale et couverte de mauvaises herbes, squattée par quelques voitures garées n'importe comment. Grâce aux nouveaux embouteillages, tout le monde avait le temps de contempler ce gâchis et de s'en scandaliser. Alors, que décida finalement l'élite de chez l'élite nantaise de la Gauche ? Elle transforma cette zone de non-droit en parkings. Oh, ils étaient mal foutus, difficiles d'accès, déserts et sinistres, mais le but était atteint : aucune circulation dessus ! Nul Nantais, jamais, n'y pourra rien : on est en France ! En France, c'est l'élu le patron, pas l'électeur.


XII - 1ER EXEMPLE DES CONSÉQUENCES DE LA DICTATURE D’AUTISTES SUR LES FRANÇAIS : LE RACKET MORTEL DE LA LIMITATION DE VITESSE

1.1      la limitation de vitesse, un racket qui tue avec la bénédiction du législateur et de tous nos gouvernements depuis 40 ans !

Regardez bien la courbe ci-dessous. C’est la courbe des morts sur les routes de France, issue de la Sécurité Routière, donc de l’Etat. Celle-là est difficile à trouver car toutes les courbes émanant de l’Etat (le seul à disposer des données) fusionnent – volontairement ! – deux évènements-clés : le port obligatoire de la ceinture et la limitation de vitesse, postérieure d’un an. Ceci pour que nous ne puissions pas constater que l’un sauve des vies et l’autre …le contraire. Si la courbe baisse continuellement, ce ne peut être du à un seul facteur invariable, c’est l’effet de facteurs positifs constamment actifs : voitures et routes de plus en plus sûres, intensité croissante de la circulation obligeant à plus d’attention et ramenant de plus en plus souvent la vitesse en dessous du seuil mortel, de moins en moins de « conducteurs du dimanche », etc. Sur la courbe, vous le voyez, il y a plusieurs endroits où le nombre de tués a augmenté brutalement. Je ne dispose pas des explications pour tous mais je la détiens pour le premier où la coïncidence est indiscutable et pour un 2ème cas en 1978. De 1972 à 74, la courbe des morts chute brutalement grâce à la généralisation progressive du port de la ceinture, une mesure réellement efficace. Puis, en 1974, contrainte légale de la limitation de vitesse : la courbe des tués monte brutalement pendant 2 ans ! Ensuite, l’effet négatif ayant fait le plein de morts, la baisse reprend. Elle ne récupèrera jamais son retard – comme c’est le cas à la fin d’une crise économique par exemple - car l’effet négatif accidentogène de la limitation de vitesse demeure ! Le retard sera progressivement récupéré à partir du jour où la vitesse redeviendra libre. Pour illustrer ce que je veux dire, vous aurez sûrement constaté qu’à la fin d’une crise économique, la courbe repart brutalement à la hausse puis s’infléchit lorsqu’elle a retrouvé sa route d’avant la crise. Si l’on prolonge en pointillé la courbe d’avant crise, elle se superpose à la courbe d’après crise. C’est comme s’il n’y avait jamais eu de crise. Avec la courbe des tués sur les routes, non : si l’on prolonge par un pointillé la courbe d’avant 1974, on se retrouve bien en-dessous du reste de la courbe, elle ne rattrape jamais le pointillé. Cela signifie que la contrainte de la limitation de vitesse est une cause constante de mortalité !



Ne croyez pas que, depuis 1974, soit depuis 40 ans, l’Etat ignore ce fait. Un Etat peuplé, comme on le sait trop, de polytechniciens et autres diplômés Bac + 7 spécialistes des maths et de l’analyse des courbes !  Donc, depuis 40 ans, nos dirigeants arguent que leur décision de maintenir la limitation de vitesse – avec menaces constantes de l’accentuer ! - est nécessaire puisqu’elle économise des vies, alors qu’ils savent parfaitement qu’elle a l’effet contraire. En fait c’est le port de la ceinture qui économise des vies et non la limitation de vitesse. Pour que cette différence n’apparaisse pas, les courbes sont truquées :


Quel but l’Etat poursuit-il ? Vous remarquerez qu’il ne fait par exemple aucun forcing pour tenter de justifier le port de la ceinture. Normal, cette mesure est acceptée des Français. Ils la respectent aujourd’hui à 97 %, donc pas de contredanses à espérer de ce côté-là… Toujours pas idiots, ils démontrent qu’ils savent accepter ce qui va dans le sens de la vraie sécurité. Alors, l’Etat fait le forcing sur la limitation de vitesse, une loi qu’ils ne peuvent accepter avec de très bonnes raisons de bon sens, nous allons le voir, et qu’ils ne respecteront donc pas. Il fait tout pour nous intoxiquer sur la pseudo-dangerosité de la vitesse, avec la complicité des médias …simplement pour s’enrichir. En effet, les infractions génèrent des contraventions, des pénalités de retard, des suppressions de points, des retraits de permis, des saisies… qui, tous, sont générateurs de rentrées financières dans les caisses de l’Etat et font vivre une multitude de fonctionnaires (fisc), de juges, de policiers, de gendarmes, d’huissiers, d’avocats, etc. On dénombre 9 millions de contraventions pour excès de vitesse, plus les contraventions de stationnement, plus les retraits de permis qui mènent nos gros rouleurs - les piliers de notre économie - droit au chômage ! C'est ainsi que l'Etat transfère l'argent productif de force vers des secteurs improductifs. Cet « impôt déguisé »  est de notoriété publique. Même les députés le signalent. Par contre, il n’est pas de notoriété publique qu’il nous tue… Là, nous entrons dans le domaine des vérités soigneusement cachées par nos gouvernements, nos administrations, nos médias et notre « élite », dans le domaine de l’intox généralisé autrement baptisé « politiquement correct » ou « pensée unique » dont il nous est impossible de nous défaire.

Vous doutez encore que la limitation de vitesse tue ? Voici une autre démonstration : la fameuse expérience de vitesse libre au Montana (Etats-Unis) entre 1995 et 1999. Citons leblogauto.com : " [Au Montana] Entre 1995 et 1999, les limitations de vitesse de jour, sur autoroute, n’avaient plus relevé que de la seule appréciation des conducteurs. Finie la limite légale contraignante. Et que croyez-vous qu’il advînt ? Loin d’exploser, les vitesses moyennes observées sont restées stables, mais le taux de port de la ceinture de sécurité est devenu de loin le plus élevé des USA (+91%), tandis que, plus conscients du danger et de la responsabilité qui leur incombait (à eux de trouver la vitesse adaptée), les automobilistes sont devenus plus prudents et courtois. Résultat: une baisse spectaculaire du nombre de morts, atteignant un chiffre historiquement bas !"






La colonne de droite indique le nombre de morts année par année de 1994 à 2000. Cette expérience réussie, qui sauvait indiscutablement des vies et présentait le gros avantage de responsabiliser le citoyen, cet exemple qui pouvait faire tache d'huile aux Etats-Unis dans les autres états de l’Union puis dans le monde entier pour le plus grand bien des populations, le Montana fut pourtant contraint de l'arrêter. Pourquoi ? Allons, cherchez bien... Rappelez-vous le thème de ce livre... Il dut l'arrêter par décision du législateur américain, le Congrès. Cette liberté accordée à l’automobiliste, celui-ci la considéra anticonstitutionnelle ! Pourtant, la Constitution américaine est très « libérale ». Elle interdit à la loi de limiter la liberté d'expression, la liberté de parole, la liberté de la presse. La corruption du législateur n'est pas réservée qu'à la France... Le Congrès américain préférait ne pas risquer de perdre les précieuses rentrées d'argent tirées des contraventions et poursuites pour excès de vitesse, au détriment de la liberté individuelle des américains et de leur sécurité. Du coup, en un an, le nombre de morts est passé de 101 en 1999, le niveau le plus bas depuis 10 ans, à 143 l'année suivante, le plus haut niveau depuis 10 ans ! La limitation de vitesse était bien mortelle ! Mais ce n’est pas fini : le Congrès américain dut être satisfait de cette hausse car, au spectacle de la catastrophe qu'il avait provoquée, il ne revint jamais sur sa décision !  Lui aussi tue chaque année son lot de citoyens pour de l’argent, dans le silence le plus opaque…

Voici un dernier exemple, celui de Science et Vie, le seul média qui a osé communiquer sur la tromperie de l’Etat :



Voilà en résumé ce qu'écrit Science et Vie (n° 888) : "Il faut bien reconnaître que c'est le respect des limitations qui est un facteur d'accident". La revue précise même : "la recrudescence des excès de vitesse a une influence globalement favorable sur le nombre d'accidents corporels, (mais aussi d'ailleurs sur celui des morts)". C'est-à-dire : plus il y a d’excès de vitesse, moins il y a de morts ! En effet, les statistiques démontrent que la recrudescence des excès de vitesse s'accompagne de la réduction du nombre de morts... Il a fallu du courage à cette revue sérieuse pour s'opposer au politiquement correct, aux menaces et à la stupidité de tous les « vertueux » - principalement fonctionnaires de gauche - qui prennent pour argent comptant les discours sécuritaires de l’Etat soigneusement relayés par les médias. Science et Vie ne fut jamais poursuivie pour avoir publié ces vérités, c’était beaucoup trop risqué pour l’Etat de faire de la publicité à un tel débat ! Son article eut un tel retentissement que Science et Vie dut en sortir un second pour répondre aux objections de certains lecteurs. Celui-ci (n° 990) confirmait le premier, ajoutant de nouveaux arguments et concluant même que le point de vue exprimé est celui « de la grande majorité des journalistes automobiles, qui se battent au moins autant pour l'amélioration de la sécurité routière que pour la libéralisation de la vitesse  »...

Autre démonstration de l'effet bénéfique de la vitesse sur la mortalité : l'autoroute. On y roule 40 km/h plus vite qu’ailleurs et pourtant il y a beaucoup moins d’accidents. En Allemagne, cas fréquemment cité pour démontrer l'inutilité de la vitesse limitée, la vitesse est libre sur autoroute. Les automobilistes peuvent donc rouler à plus de 200 km/h si ça leur chante. Et pourtant, en dépit d’une circulation bien plus dense, il n’y a pas davantage de tués qu'en France. Chez nous, les autoroutes représentent seulement 1% du kilométrage national mais concentrent 21,3% du trafic. Or, en dépit de cet énorme trafic et d'une vitesse autorisée de 130 (souvent dépassée...), elles ont le plus faible pourcentage d’accidents des routes de France : 6,3 %, au lieu des 21,3% qui seraient logiques. Bien entendu, les autoroutes sont beaucoup plus sûres que les autres routes, ce qui explique en partie le faible taux de mortalité. « En partie », mais à quel point ? Pour le savoir, il faudrait la bonne volonté de l’Etat…

Outre démontrer la mortalité causée par la limitation de vitesse, la courbe de la Sécurité Routière démontre aussi qu’aucune loi ou décret quelconque n’a infléchi le nombre de morts sur nos routes. Regardons-la à nouveau : vers 1978, vous remarquez le rebond notable du nombre de morts, suivi d'un long pallier jusqu’en 83, noté « délit d’alcoolémie ». Que se passa-t-il donc sur les routes à cette époque qui n’est pas noté sur la courbe ? Eh bien, c’est la loi du 12 juillet 1978 instituant les contrôles renforcés de l'alcoolémie sur nos routes. Donc, une présence policière renforcée, qui profite de l’occasion pour tout contrôler, dont à nouveau la limitation de vitesse… Tout se passe comme si les lois sur la sécurité routière étaient accidentogènes... L'Etat lui-même reconnaît - par inadvertance ! - cet échec, entre autres dans ce rapport du CNRS intitulé " La loi de juillet 1978: un effet nuancé ". Dans son résumé, le CNRS avoue : "L'analyse toutefois met en évidence l'inégalité de l'effet (...) ainsi que sa disparition au bout de quelques mois". Disparition, disparition... Mais pas du tout ! Il n’a pas disparu puisque le nombre de morts a au contraire augmenté ! Bizarre que le rapporteur ne signale pas cette évidence, vous ne trouvez pas ? Voilà un exemple de plus de l'honnêteté coutumière de nos fonctionnaires...

Des lois répressives sont donc votées et maintenues alors qu’à l’évidence elles demeurent sans effet bénéfiques. Sans effet sur le plan de la sécurité …mais pas sur le plan financier car elles contribuent à nous vider les poches en remplissant celles de l’Etat. Les infractions se traduisent par des contraventions, des pénalités de retard, des suppressions de points, des retraits de permis… qui, tous, sont générateurs de rentrées financières pour l’Etat. Ce fameux argent qui nourrit le « pouvoir » et lui sert finalement à corrompre l’ensemble les contre-pouvoirs de notre malheureuse démocratie…

Ce racket est si essentiel pour le pouvoir qu’il est allé jusqu'à organiser un mode de perception des amendes qui lui permet de les encaisser même en cas de contestation ! En effet, maintenant pour contester il faut d’abord payer ! Staline n'y avait pas pensé, l’idiot… C’est ce que dénonce d'ailleurs l’association « 40 millions d’automobilistes », qui recense tous les obstacles créés par l'Etat pour rendre impossible la contestation des PV. Elle prépare une action en justice contre l’Etat pour « violation des droits de la défense lors des contentieux routiers ». Elle  a lancé  dans ce but le 15 octobre 2009 un appel à témoin en vue d’une action devant la Cour européenne des droits de l’Homme.

La question de la limitation de vitesse déchire les Français depuis 40 ans, depuis l'année où elle fut instaurée sur les autoroutes de l'hexagone. Regardez sur Internet les innombrables pages qui lui sont consacrées. Pour résumer, ceux qui roulent sont "contre" et ceux qui sont "pour" roulent peu ou pas. Ou alors …ce sont des fonctionnaires, lesquels prêchent pour un rôle accru de l'Etat ...donc du leur ! Pour réduire l’importance de l’opposition à la limitation, les sondages ne s'adressent donc pas aux seuls usagers réguliers de la route, il globalise...

Voici les observations de bons sens sur la dangerosité éventuelle de la vitesse :
1.    Tout usager de la route normal veut rester en vie et se refuse à courir des risques inutiles
2.    Aucun n’a envie d'obéir à une loi contraire à sa survie
3.    La vitesse est un facteur aggravant lors d'une collision, mais tout automobiliste en est conscient, donc plus il roule vite plus il est attentif
4.    C'est l'inattention qui cause la quasi-totalité des accidents
5.    Le but d'un véhicule n'est pas de rouler le plus lentement possible, au contraire
6.    A vitesse nulle, il y a très peu de chance d'être tué, mais il en existe, qui ne mettent en jeu aucun autre véhicule : chute d'arbres, de rochers, de grues... inondations, glissements de terrains, torrents de boue, incendies, asphyxie, oubli d'un enfant dans une voiture en pleine canicule, car-jacking (piraterie routière), prise d’otages, etc.)
7.    plus un véhicule est lent sur la route (tracteurs, voitures sans permis, camions, vélos, ...), plus il est accidentogène pour lui-même et pour les autres
8.    plus on roule lentement, plus on s'ennuie et oublie la route
9.    dans le cadre professionnel, plus une voiture roule lentement, plus elle passe de temps sur la route, plus elle coûte cher à l'entreprise, moins elle rapporte à l’économie de notre pays
10. être contraint de rouler pendant des heures à une vitesse inférieure à celle qui s'impose est insupportable.
11. les Droits de l'Homme et du Citoyen donnent au citoyen la liberté de rouler à la vitesse qu'il veut tant qu'il ne met pas autrui en danger
12. un Etat qui nuit à son peuple en le privant de son droit fondamental à la liberté est un Etat hors la loi.

Les évidences 3 et 4 impliquent que, si l'on veut absolument légiférer, le seul moyen de réduire les accidents devrait être de demander aux automobilistes de rouler plus vite pour les contraindre à l'attention, pas l'inverse. Tout humain est conscient du côté aggravant de la vitesse et il la compense par une attention plus soutenue... Personne n'a envie de mourir. Il y a 5 000 ans, les hommes préhistoriques le savaient déjà en galopant sur leurs montures et se faisant peur. Reste à voir si nos hommes politiques ont atteint leur niveau intellectuel…

L'évidence 9 implique que si l'on veut réduire la vitesse pour une bonne raison : réduire la pollution ou la consommation de carburant par exemple, la vitesse devrait être libre au moins pour les professionnels de la route. Cette disposition augmenterait automatiquement les revenus des entreprises, leur compétitivité sur le plan international, les impôts perçus et donc le budget permettant à l'Etat de chercher des solutions intelligentes pour réduire pollution et consommation.
Les évidences 11 et 12 impliquent qu'un Etat honnête et sincèrement persuadé qu'à partir d'une certaine vitesse l'automobiliste met la vie d'autrui en danger, aurait fait depuis longtemps les sondages sérieux qu'on lui réclame pour le prouver et emporter l'adhésion des citoyens. Du coup, la contestation serait éteinte depuis 40 ans... Or justement, la contestation perdure car il ne prouve rien. 


Risque de décès sur la base de 100 millions de passagers par km transporté
(Cité par l'Express du 19 juillet 2009 – Source European Transport Safety Council)






La somnolence, 1er cause officielle d'accidents sur autoroute 
(Sécurité Routière, Enquête ASFA 2007)

Cette courbe, émanant toujours de la Sécurité Routière, démontre que, depuis 2003, la vitesse ne peut plus être officiellement tenue pour la cause essentielle de mortalité contrairement aux discours de l’Etat. Elle est même devenue la dernière ! En effet, elle est officiellement dépassée par la somnolence, puis par l'alcool et autres stupéfiants. Ce qui n’empêchait pas la Sécurité Routière de prétendre encore en 2010 dans son site web « qu’elle est responsable d'un mort sur deux » ! Aujourd'hui donc, voilà la somnolence devenue la 1ère cause de mortalité, et de loin. Et quelle est sa cause principale ? La limitation de vitesse ! L'explication est simple : ne pas rouler à la vitesse où l'on est attentif augmente le risque d'accidents. Rouler trop lentement provoque assoupissements, mais aussi retards ! Le retard est accidentogène car il amène l’automobiliste à refuser les pauses qui le reposeraient. De plus, la limitation de vitesse provoque les files de voitures se suivant pendant des heures, la somnolence et le manque de visibilité. Un freinage brutal quelque part devant et c'est l'accident sur toute la file ! D’ailleurs, 43 % des accidents résultent de collisions arrière ou en chaîne !
Le conseil de la sécurité routière devrait être :"roulez à l'allure à laquelle vous vous sentez attentif"...


Vous l’avez sûrement vécu : dès qu'un gendarme pointe son nez sur une route, même sans radar, les automobilistes se préviennent entre eux par appels de phare. Dans l'absolu, c'est totalement irresponsable car c’est une entrave à l’action des forces de l’ordre que nous entretenons pour nous protéger. Mais dans la réalité, ce n’est pas du tout la perception des automobilistes. Ils ressentent cette présence « policière » comme une menace intolérable envers leur liberté de circulation. Ils pensent, à tort ou à raison, qu’elle n’est là que pour les verbaliser au moindre prétexte et non pour la protéger contre d’éventuels malfrats. Ces appels de phares révèlent alors une face ignorée des Français : la preuve irréfutable de leur altruisme, de leur générosité et de leur désintéressement ! Car ils courent le risque d’être verbalisés pour entrave à la police sans espoir de remerciements de la part de ceux qu’ils aident (puisqu’ils roulent en sens inverse)… Etonnant de la part d'un peuple dont certains - entendez nos fonctionnaires - disent qu'il est tellement égoïste que seul l'Etat - entendez nos fonctionnaires - est capable d’œuvrer pour le bien commun (entendez de nos fonctionnaires)... Malheureusement, sur nos routes, cette entraide se manifeste contre l'Etat lui-même et sa force publique, laquelle est parfois là pour tout autre chose que le contrôle de la vitesse.

La maladroite répression de l'Etat mène au résultat inverse à celui attendu : elle contribue à sauver les truands...

Un sondage Auto Plus/IntraForces de mars 2010 dévoile que 73 % des Français pensent que les radars "ne servent qu'à remplir les caisses de l'Etat". Même notre contestable « législateur » s’en est ému ! Début 2009, le Député Hervé Mariton, rapporteur spécial du budget des transports, confie au Figaro : "[le radar fixe] ce système de sanction automatisé est décrié par les automobilistes qui le considèrent comme une pompe à fric". Selon lui donc, personne n'est dupe de la vraie destination de l'argent ni de la corruption de l'Etat. Il continue par cette remarque soulignant la corruption de l’Etat depuis des dizaines d’années : " à l'origine, le gouvernement avait clairement indiqué que l'intégralité du produit des amendes devait être versée à la Sécurité routière", laquelle l’aurait utilisée pour améliorer les infrastructures et réduire les causes d’accidents. Eh oui... à l'origine ! Donc, une fois de plus le gouvernement a menti et l’argent va ailleurs…  Donc, il détourne de l’argent consacré à notre sécurité pour un usage qu’il nous cache...

La limitation de vitesse n’est pas mal vécue que par les automobilistes, elle l’est aussi par les entreprises privées du secteur des transports. Pour ne pas crouler sous les amendes, elles sont contraintes de transformer leurs chauffeurs, la majeure partie de leur personnel, en robots, qui ont l’obligation de rouler toute la journée tous les jours à la même vitesse. Elles ont du coup à gérer un personnel insatisfait de son irresponsabilité forcée. Par ailleurs, la formule de la limitation paralyse le progrès en annulant la concurrence entre sociétés de transport sur la rapidité de la livraison, critère majeur réclamé par la clientèle. Sur le plan de notre économie, sa santé est proportionnelle à la rapidité des transports. Or 80 % des transports en France passent par la route ! Ils représentent 4 % du PIB français. Le chiffre d'affaires des transports routiers - voyageurs et marchandises - est d'environ 150 milliards d'Euros. Imaginez ce que quelques % de vitesse gagnés rapporteraient en bénéfices aux entreprises de transports et en salaires à la communauté …donc à l'Etat par les impôts. Le temps passé par un bien ou une personne entre le point de départ et le point d'arrivée est du temps perdu (sauf voyage d'agrément) et à risque. Si la téléportation (transport instantané) était possible, toute l'industrie mondiale ainsi que la plupart des individus y auraient recours, même pour aller de la chambre à la cuisine ! En supprimant le voyage, on supprime les heures perdues à payer, le stress, le danger d'accident, les contretemps ou le risque d'avoir à subir des évènements difficiles à gérer quand on est loin de ses bases. L'explosion industrielle du 19ème siècle, le bouleversement du paysage français, l'urbanisation, le développement exagéré de la métropole parisienne, sont dus à l'installation des voies ferrées, qui ont rapproché d'un coup l'ensemble des Français. Les efforts les plus spectaculaires de la technologie se font d'ailleurs dans les transports : TGV, Concorde, Airbus, fusée Ariane, destinations Lune et Mars et ...voitures de plus en plus rapides, confortables et sûres.

Lors d'un débat de la Commission des Finances à l'Assemblée Nationale du 11 octobre 2005, le député Jean-Pierre Brard remarque acidement que "Chacun sait que l'objectif premier de la mise en place des radars n'avait que peu à voir avec des préoccupations de sécurité routière mais résultait surtout du besoin de remplir les caisses de l'État."

Des fonctionnaires du CNRS se sont publiquement posé les questions suivantes dans une étude de 2006 à propos de la politique de la sécurité routière en France : "pourquoi [cette politique] tend-elle à se réduire à un problème de comportement des automobilistes, pourquoi les interrogations liées à la conception des véhicules, des infrastructures, de l'aménagement sont elles si peu présentes dans le débat public ? pourquoi les responsabilités sont elles aussi peu partagées, la santé publique si mal prise en compte et pourquoi la politique de la sécurité routière est elle aussi dispersée ?" En effet… pourquoi ? L'automobile est devenue, en dépit des efforts de nos édiles et politiciens, le moyen de transport prépondérant en France. Selon une Enquête Globale de Transport (EGT, 2001-2002), depuis 1983 en région parisienne (région la plus peuplée et urbanisée, où la marche est absolument nécessaire) la marche n'est plus le moyen de déplacement prédominant, mais la voiture ! Un pouvoir intelligent libéraliserait donc au maximum ce moyen de transport pour faciliter la vie de la population, tout en réfléchissant à d’autres moyens de transport individuels encore plus rapides, sûrs et pratiques. Eh bien, pas du tout ! L'Etat bride ce moyen de transport sans le remplacer par aucun autre, tout occupé à faire rendre gorge aux automobilistes à l'aide d'une armée coûteuse de fonctionnaires : gendarmes, policiers, avocats, juges, huissiers, fonctionnaires du fisc, etc. Lesquels gèrent 9 millions de contraventions pour excès de vitesse, plus les contraventions de stationnement, plus les retraits de permis qui mènent nos gros rouleurs - les piliers de notre économie - droit au chômage. C'est ainsi que l'Etat transfère de force l'argent productif vers les secteurs improductifs. Le volume de l'argent productif se réduisant, notre Etat stupide et cupide est "contraint" d'augmenter ses ressources par de nouvelles lois paralysantes et la multiplication des contrôles... La France, le pays où l'économie est au service de ses fonctionnaires...

A l'origine, la limitation de vitesse fut voulue par Georges Pompidou, un homme honnête désireux de réduire la consommation pour lutter contre le choc pétrolier de 1973. Ce fut alors une décision intelligente. Mais, quand le choc pétrolier se termine en 1978, Giscard d'Estaing, alors président de la république, maintient la mesure qui apparaît comme une très efficace pompe à fric. Par la suite, elle sera confirmée par tous nos gouvernements successifs jusqu'à aujourd'hui ! Et cela en dépit de l'opposition constante de la majorité des automobilistes et du simple bon sens. Non seulement elle fut maintenue mais les moyens pour la faire appliquer et alimenter les caisses de l’Etat se multiplièrent à l’infini : radars très chers de plus en plus nombreux, placés en majorité dans les zones sans risque, mal orientés pour amplifier la vitesse mesurée, multiplication des forces de l’ordre consacrées aux contrôles, obligation pour elles de « faire du chiffre » comme des VRP, multiplication des fonctionnaires destinés à faire rendre gorge par tous les moyens aux automobilistes récalcitrants, législation imposant aux contrevenants de payer avant de pouvoir contester, lobbying constant auprès des médias pour maintenir l’idée que la vitesse tue, « points noirs » non résorbés pour accréditer que la vitesse tue, circuits administratifs de traitement des PV complexes permettant aux fonctionnaires et copains du système d’échapper au racket tout en permettant la disparition de la moitié des sommes captées vers des caisses secrètes, lesquelles sont secrètes parce qu’elles financent la corruption.

Les policiers eux-mêmes n’apprécient pas toujours le job qu’on leur impose. Voici des extraits d'une interview de Jacques Allègre, CRS, secrétaire du syndicat SNIP Aquitaine-Midi-Pyrénées par Auto Plus : "Sous la pression d'un préfet délégué à la Sécurité Routière qui n'a rien compris à la sécurité routière, le commandement autoroutier cherche à imposer aux CRS un objectif de 800 PV mensuels. En d'autres termes, "faire du chiffre" ! (...) Voilà pourquoi les radars fleurissent si souvent à des "emplacements stratégiques" et pas là où leur présence serait vraiment utile comme les sites dangereux des routes nationales et départementales."
 
Dans son numéro du 20 avril 2010, l'excellente revue automobile Auto Plus dévoile qu’en effet, 66 % des radars fixes sont placés sur des portions de route non dangereuses. Démonstration que l’Etat, défenseur de la légalité, s’est permis d’installer 2/3 de radars en toute illégalité… En Bretagne, c’est 90 % des cabines qui sont illégales ! 


Autoplus d’avril 2010

Comme l’objectif de l’Etat est de pomper l’argent des Français au bénéfice des fonctionnaires et des copains de la république, elle fait tout - très logiquement - pour ne pas racketter ceux-là. Cela commence par une gestion opaque des PV, dont une partie se « perd » dans les méandres de l’administration. En 2009, la Cour des Comptes, qui s'est penchée sur le circuit des PV (voir cet article du Point) souligne leur gestion catastrophique et le nombre excessif d'administrations concernées, au point qu’on ne s’y retrouve plus : "Impossible de savoir combien d'amendes sont émises chaque année par l'ensemble des services de police" ! Impossible de savoir combien ont été effectivement encaissées ! Plus exaspérant encore, notre justice « à deux vitesses » pardonne toujours aux mêmes (ce dont les Français sont parfaitement conscients, on l’a vu plus haut). En 2007 à Paris, 15,7 % des contraventions furent annulées, dont la moitié "par indulgence". Des "indulgences" qui concernent souvent les véhicules de l'État...". 525.109 annulations furent effectuées hors du cadre légal. Soit un demi-million d’annulations illégales ! A ce stade, la corruption est devenue une industrie ! Sur les routes, quand un flic vous contrôle, il vous demande "profession ?". Cela ne le regarde pourtant pas. En fait, il cherche à savoir si vous faites partie de la nomenklatura qu’il doit épargner... Si vous répondez "juge", il y a de fortes chances que votre amende soit annulée ...et qu’il s’excuse ! Vous avez tous d’heureuses relations qui se font régulièrement sauter leurs contraventions, parce qu'ils sont fonctionnaires ou copains de fonctionnaires, de flics ou de politiciens. Moi-même, un ami m'a fait un jour sauter un excès de vitesse à Nantes contre mon gré ! Et, plus drôle encore, contre le gré du flic, furieux que j'ai osé aller vérifier si l'installation de son radar était conforme ! La revue Auto-Plus, un des rares médias non politiquement corrects, donc fiables, consacre chaque année un article ou elle démontre que la limitation de vitesse et le code de la route, c'est bon pour le Français moyen pas pour la nomenklatura. Pendant des semaines, elle fait suivre discrètement nos ministres dans leurs voitures par ses journalistes équipés de radars. Et, chaque année, la quasi-totalité des ministres est prise en flagrant délit d'infractions multiples au code de la route… Le site armées.com reprend avec gourmandise les résultats obtenus par Auto Plus (septembre 2007) : 

·         Nicolas Sarkozy : huit excès de vitesse, huit feux rouges grillés, deux contresens, un franchissement de ligne blanche et une circulation sur voie de bus : c’est le "palmarès" établi par les véhicules transportant Nicolas Sarkozy entre le 28 août et le 26 septembre

·         François Fillon : quatre excès de vitesse (dont un à 77 km/heure en plein Paris), 13 feux rouges grillés, quatre contresens, cinq lignes blanches et cinq circulations sur voies de bus

·         Michèle Alliot-Marie : six feux rouges grillés, deux fois à contresens, six lignes blanches franchies et quatre voies de bus empruntées.

·         La ministre de l’Economie, Christine Lagarde : quatre feux rouges grillés, trois contresens, deux lignes blanches franchies et quatre voies de bus empruntées.

·         Rachida Dati : un excès de vitesse, deux feux grillés, une voie de bus empruntée

·         Etc.

Lors du débat de la Commission des Finances (Assemblée Nationale, 11 octobre 2005), le député Michel Bouvard s'interroge sur les missions d'une nouvelle institution que le gouvernement vient de créer, sans concertation avec les députés, chargée de percevoir une partie du produit des amendes sans que nul ne puisse la contrôler : "le jeu de bonneteau avec le produit des amendes avait commencé avec la loi n° 2003-495 du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière. Le principe posé à cette occasion était que l'État utiliserait une partie du produit des amendes pour acheter des radars et assurer leur entretien. On découvre aujourd'hui le deuxième volet de la manœuvre, avec l'affectation de 100 millions d'euros à l'AFITF - dont les missions sont par ailleurs élargies dans le présent projet. Le débat sur les infrastructures de transport, qui a eu lieu ce matin même, n'a pas permis aux ministres de répondre clairement sur le rôle de l'AFITF" ! Donc l’Afitf est créée pour encaisser de l’argent sans qu’on puisse savoir ce qu’elle en fera… Jean-Pierre Brard, quant à lui, se plaint de ce que le reversement du produit des amendes aux collectivités locales, pour l’entretien de leurs routes, a été "forfaitisé" par le pouvoir de telle façon qu'il n’a pas à préciser les montants réels, supérieurs évidemment : "Quant aux compensations prévues pour les collectivités locales, elles sont forfaitisées et tous les élus locaux savent d'expérience que les collectivités locales sortent toujours perdantes de ce type d'opération." C'est à dire qu'à chaque manipulation de l’Etat sur le circuit de perception des amendes, les collectivités locales se font arnaquer. Une masse plus grande de fric disparait dans les poches de l’Etat alors que cet argent a été durement « gagné » sur leur territoire… Quant au rapporteur général, il complète le tableau de la corruption de nos gouvernements successifs en soulignant qu'il existe une autre source de revenus tirée des amendes, au moins 400 millions d'Euros en 2006 - c'est à dire autant que le produit des amendes ! - qui va directement dans les caisses de l'Etat et ne sert pas à la sécurité routière : " La deuxième catégorie d'amendes est constituée par les amendes dites « forfaitaires majorées ». Leur produit, qui s'établirait à 400 millions d'euros en 2006 est affecté au budget général de l'État ; les sommes sont en effet recouvrées par le Trésor public à l'issue d'une procédure contentieuse."

Le député Hervé Mariton, lui, enfonce le clou dans un rapport de mai 2009 : " En 2008, sur les 447 millions d’euros rapportés par le système de sanction automatisé, 194 millions d’euros ont assurément servi à l’amélioration de la sécurité routière. Le reste a été versé aux collectivités locales et à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), structure créée en 2004 pour financer des équipements en France. Il est certain qu’une partie de cette somme a été détournée de sa vocation initiale pour financer divers autres projets sans rapport avec la sécurité sur nos routes" ! Donc, l'AFITF a été créée sous Chirac pour détourner l'argent des amendes et son "ennemi" Sarkozy l'a reprise à son compte sans barguigner ! En 2009, les radars ont rapporté 550 millions d’euros d’amendes "selon le gouvernement" ...qui ne parle pas des amendes majorées. Soit plus d'un milliard d'Euros dont une fraction seulement est utilisée pour réduire la mortalité sur les routes...

Vous avez vu comment l’Etat falsifie les courbes pour faire croire que c’est la limitation de vitesse qui réduit la mortalité et non le port de la ceinture. Vous savez désormais que, contrairement aux discours de l’Etat et aux leçons de morale de nos administrations, non seulement ce sont la limitation de vitesse et la répression policière sur les routes qui nous tuent, mais qu’elles nous coûtent aussi très cher en amendes et poursuites de toutes sortes, qui ne servent pas à la sécurité de nos routes. Maintenant, reste à vous rendre compte que l’Etat a choisi la voiture comme source de revenus déguisée en nous intoxiquant volontairement sur le danger réel qu’elle représente pour ses occupants. En effet, elle est un moyen de transport beaucoup plus sûr de circuler qu’il ne le fait croire : 0,7 mort pour 100 millions de passagers au km, soit 8 fois moins dangereux que …la marche ! Et 20 fois moins qu’être motard ! Vieux motard que jamais… En ne s'occupant pas en priorité de la sécurité des cyclistes, des piétons, des cyclomotoristes et des motards, l’Etat nous assassine consciemment, nous ruine, perd son temps et nous fait perdre le nôtre.

Bien entendu, voitures et camions sont impliqués dans un certain nombre de ces accidents corporels (40 % dans la capitale selon la Préfecture de Paris) mais, d’abord les études montrent que le plus souvent cela se passe en ville et non sur route où l’on trouve les radars et qu’ensuite, dans 74 % des cas,  la responsabilité n’est pas imputable à l’automobiliste ! Dans 13 % des cas déjà, il s’agit d’imprudences des piétons eux-mêmes. En effet (selon le Certu) les piétons "sont généralement accidentés en dehors ou aux alentours (moins de 50 m) du passage pour piétons : c’est le cas pour 51 % des victimes et 65 % des tués." Qui sont en majorité des personnes âgées (59 %), plus lentes, plus fragiles et dotées d'une perception moins efficace. Ce n’est donc pas en installant des radars sur les autoroutes qu’ont sauvera la vie des piétons, cyclistes et motards.
Désossons encore un peu plus la corruption de l’Etat. Bizarrement, il finance un marteau-pilon pour écraser une mouche : on compte sur un an 7 % des 213 morts sur autoroutes (5% des 4 262 tués sur route en 2009 selon Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur) théoriquement dus à une vitesse excessive. Soit combien de morts? 15 par an. Que met l’Etat en face ? Une centaine de radars à 70 000 € pièce (des prix déjà anormaux, sentant bon la corruption et les commissions reversées aux politiques, comme l’affaire Urba et celle des éoliennes…), lesquels ne mesurent que la vitesse. Donc, un budget pharamineux de 700 000 € minimum, plus les salaires, équipements et charges de toutes les administrations participant à la curée, plus la propagande, les huissiers, les avocats et tout le toutim, tout ça pour tenter de réduire ces 15 morts ...de quelques % ! Et c’est quoi, quelques pourcents de 15 ? Rien… Si l'on envisage l'objectif ambitieux de 5% de réduction annuelle du nombre de morts sur autoroute grâce aux radars, combien de morts seraient évitées au bout de 12 mois ? 0,75 ! Donc aucun… Il faudrait attendre 16 mois pour sauver 1 vie... Et encore, la vitesse n'est en réalité pas le facteur déterminant de cette mortalité. Pendant ces 16 mois, combien de morts auraient pu être évitées avec un tel budget par d’autres moyens? Combien de fonctionnaires, en fait, vivent grâce à ce budget ? Combien cette véritable industrie finit-elle par coûter globalement aux contribuables ? Je vous laisse mener votre enquête...

L'État ne s’occupant pas de nous mais de ses propres intérêts, il compte ajouter 2 000 radars aux 2 300 déjà en place ! Des appareils hyper-chers dont le coût de maintenance préventive lui-même a littéralement explosé et augmenté de 70 % selon le député Hervé Mariton ! Là encore, c’est bizarre, ça sent encore l’argent détourné… Pour couronner le tout, selon lui la moitié des photos prises sont floues et le quart des infractions est le fait d'étrangers (la moitié en été !) qu'on ne peut poursuivre... En plus, policiers, gendarmes et CRS reçoivent des véhicules banalisés équipés de radars coûteux. En échange, que font-ils pour leur mission de base, la protection des personnes ? On se le demande. Car pour cette mission il est de notoriété publique qu’ils sont sous-équipés ! Il est vrai que, s’ils ne l’étaient pas, la corruption française serait en danger…

Voyez ces affirmations péremptoires du site officiel de la Préfecture de Moselle en 2009, donc dépendant du gouvernement :

·         " La vitesse est la 1ère cause de mortalité sur nos routes, devant l’alcool".
On sait maintenant que cette affirmation est totalement mensongère puisqu’en fait elle est la dernière, derrière la somnolence, l'alcool et la drogue. Et ceci aussi bien pour les automobilistes que pour les deux roues et les piétons. Mais la somnolence, c’est impossible à verbaliser. La préfecture, bras local armé de l’Etat, sait qu’elle ne peut s’en servir pour remplir les caisses, donc elle justifie par le mensonge le racket de l’Etat qui, lui, sait mesurer la vitesse et l’alcoolémie !

·         "Accepter de réduire sa vitesse de 5 km/h, c’est diminuer de 20% le nombre de tués".
Ainsi, rouler sur autoroute à 125 km/h au lieu de 130 km/h éviterait un mort sur 5 ? Et rouler à 10 km/h en ville au lieu de 15 km/h (vitesse à laquelle on tue très peu…) économiserait aussi un mort sur 5 ? Cette statistique infantile ne repose sur rien.

·         "20 % de la mortalité est due au défaut de port de la ceinture", "1/3 de la mortalité est due à l'alcool", "50 % de la mortalité est due à la vitesse"
Ces chiffres à l’emporte-pièce sont d’odieux mensonges. De plus, additionnez les trois, vous obtenez 103 %, auxquels il faut ajouter d’autres causes autrement plus importantes comme la somnolence et les drogues !

·         "1 accident mortel sur 2 est dû à une vitesse excessive ou inadaptée " !
Est-il possible d'avoir un accident à vitesse nulle ? A priori non... Nous sommes face à une lapalissade : si un véhicule tue, c’est automatiquement à cause d’une vitesse à la fois suffisante et inadaptée aux circonstances. Donc, en toute logique, la préfecture de Moselle aurait du dire : "100 % des accidents mortels de la circulation sont dus à une vitesse excessive ou inadaptée". Pourquoi avoir divisé par deux ? Parce que, comme la préfecture sait qu'elle ment, elle divise par deux pensant rendre le mensonge plus crédible…

Autre exemple de la désinformation en marche sur un autre site du gouvernement, celui de l'équipement Midi-Pyrénées (2009) : 

1.    "Impliquée dans au moins un accident sur deux, la vitesse demeure toujours le premier facteur de l’insécurité routière en France"
2.    "Toutes les études montrent que la vitesse est souvent un facteur qui provoque les accidents".
« Toujours » ou « souvent » ? Faudrait savoir. La logique (mon métier) me dit que ces deux assertions sont contradictoires. Le menteur s’empêtre dans ses mensonges…

Encore une autre désinformation, un communiqué commun à l'Association Prévention Routière et à l'Asfa sur la "Somnolence au volant : première cause d’accident sur autoroutes" : "Depuis 2002, les effets de l’action du Gouvernement en matière de lutte contre les vitesses excessives ont permis de réduire de façon très importante le nombre des accidents mortels (- 38% depuis 2002) et des accidents corporels (- 26% depuis 2002)."  Pour ceux qui ont vu la courbe des tués depuis 40 ans, il apparaît qu’aucune loi contre la vitesse n’a eu d’effet positif sur le nombre de tués, au contraire.

Selon Libération, dans les rapports de police la vitesse "figure presque systématiquement dans les rapports d'accidents comme cause par défaut, en l'absence d'autres facteurs clairement identifiés". Comme ça, les vraies leçons pour notre sécurité, tel Ponce Pilate, on s’en lave les mains…

Voyez comment la désinformation de l'Etat peut agir sur les sondages et, derrière, sur les décisions prises par ...l'Etat : en 2005, la Fédération Française des Automobile-Clubs fait faire par Ipsos un sondage sur la vitesse, en s'appuyant – honte à elle ! - sur les statistiques de l'Etat sans les contrôler. Voilà la question posée aux sondés : “si la vitesse maximale sur les routes départementales était ramenée de 90 km/h à 80 km/h, il y aurait au minimum 500 morts de moins sur les routes par an. Dans ces conditions, s’il était décidé de ramener sur les routes départementales la vitesse maximale de 90 à 80 km/h, seriez-vous tout à fait d’accord, plutôt d’accord, plutôt pas d’accord ou pas du tout d’accord ? ” Comment voulez-vous répondre « pas d’accord » à une question posée de cette façon ? Eh bien, 42 % des sondés ne sont pas d’accord ! Encore une fois, les Français sont loin d’être stupides… " Il y aurait au minimum 500 morts de moins sur les routes par an" !  Mais pour qui prêche cette prétendue association d'automobilistes ?! Elle se comporte comme un relai de la désinformation du gouvernement...

Un peu partout en France, la vitesse maximum imposée est calculée pour piéger un maximum de conducteurs, pour fabriquer du contrevenant. Selon Auto Plus, la vitesse limite a été baissée de 20 km/h sans raison de sécurité sur le quai de Bercy à Paris pour pouvoir augmenter le nombre de PV (période janvier-juin 2008) : "[à Paris] une augmentation de 50 % des flashs a été enregistrée par rapport à 2007 (435 587 contre 290 076 ). Près d'1/4 de ces infractions ont eu lieu sur le quai de Bercy, où la voirie large incite les automobilistes à rouler plus vite, alors même que la vitesse maximale autorisée y est récemment passée de 70 à 50 km/h..."  En fait, ce n’est pas une augmentation de 50 %, c’est un doublement des flashs, soit une augmentation de 100 % !

En octobre 2007, Auto Plus, encore elle, jette un fantastique pavé dans la mare aux canards de la sécurité routière : les radars mobiles et fixes sont mal positionnés et surestiment le plus souvent la vitesse ! Ils devraient viser selon un angle de 25 ° par rapport à la route pour donner une mesure exacte. En dessous, ils surestiment la vitesse, au-dessus ils la réduisent. Or, nombre d’entre eux sont quasiment faces à la route ! Auto Plus a constaté qu'en effet nombre de radars exagèrent la vitesse de 10 %. Des millions de PV devaient être annulés ! Comme c'est Sarkozy qui les avait installés en tant que ministre de l'Intérieur et qu'il venait d'être élu, j'attendis sa réaction. Ne le connaissant pas encore, je m'attendais à ce qu'il déclare qu'il allait faire contrôler les radars et rembourser ceux qui auraient été sanctionnés à tort, ou alors qu'il dise que, de toute façon, la sanction ne tombe qu'au-delà de 10 km/h de dépassement de la vitesse justement pour couvrir ce genre d'erreurs. Non… Rien... Il n'a rien dit du tout ! Silence incroyable d’un président fraîchement élu sur un sujet qui le concernait de si près… Qui n'avait qu'une explication : c'était l'attitude fautive du petit mec pris en flagrant délit de vol à l'étalage ! C'était donc vrai… les radars ont été sciemment positionnés de façon à piéger un maximum de conducteurs...

Passons maintenant aux mensonges intéressés de notre ex-ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, cette femme que beaucoup croient honnête et bon ministre. En dépit des preuves apportées par Auto Plus dans un précédent numéro (n° 1072), elle affirmait qu'elle ne soumettait les forces de l'ordre à aucun objectif mensuel de verbalisation et que d’ailleurs cette pratique n'existe pas : "Tout ça n'a pas de sens" disait-elle (Auto Plus 1126 d'avril 2010). Or, cette année encore, voilà la preuve fournie par Auto Plus que des instructions émanant "d'en haut" continuent à être données à la police pour piéger un maximum d’automobilistes :



« Tout ça n’a pas de sens » ? Alors, c’est quoi ces objectifs de PV par type de brigades et par type d'infractions ? C’est quoi ces flics du Jura contraints de faire un minimum de 250 PV sur la vitesse, 84 sur l'alcoolémie, 100 sur les feux rouges, 64 sur la ceinture ou le casque ?! L'Etat ne travaille pas pour notre sécurité, il établit un budget. Le budget du racket public s’exerçant sur les citoyens circulant sur les routes...

Le plus exaspérant, c’est que la solution pour éviter la majorité des tués existe, mais que l’Etat ne s’en préoccupe pas. Les accidents interviennent majoritairement en des lieux bien connus : les fameux "points noirs". Voyez cet audit réalisé par des utilisateurs d'autoroutes, qui recense les points dangereux sur les autoroutes de France. L’Etat ne peut l’ignorer... Pour respecter le droit à la liberté des Français, il devrait en priorité commencer par les faire disparaître en améliorant les routes à ces endroits-là, ce qui sauverait des vies et le réconcilierait avec les citoyens. Une route bien faite rend les accidents mortels quasi-impossibles, même avec des automobilistes roulant trop vite, même drogués, même s'endormant ! Les autoroutes, très sécurisées, montrent la direction à prendre. Si les points noirs étaient aménagés comme nos meilleures autoroutes, il n'y aurait presque plus d'accidents frontaux ni latéraux, on ne pourrait plus percuter d'arbres, tomber dans un ravin, un fleuve ou la mer, il y aurait la place pour éviter un véhicule lent, arrêté ou même à contresens. Pour augmenter la sécurité, une multitude de solutions existent : carrefours remplacés par des ponts ou des ronds-points, bretelles de jonction, glissières, signalisation claire (et lumineuse pour la nuit), miroirs pour voir aux petits carrefours et au-delà des lieux à faible visibilité dangereuse, virages réguliers et relevés, maximum de km à deux voies de même sens pour pouvoir doubler, asphalte plus adhérent sous la pluie, dispositifs vibrants au sol de chaque côté de la route pour lutter contre la somnolence, etc., etc. Vu l'argent que la police nous pique sur les routes, vu les économies réalisables en n'achetant plus de radars et en ne payant plus de fonctionnaires à les exploiter, vu les profits tirés de la revente des radars inutiles, c'est à sa portée.