lundi 18 avril 2011

V - LE POUVOIR JUDICIAIRE : AU SERVICE DU POUVOIR EXÉCUTIF ET DE L'ÉTAT, PAS DES FRANÇAIS !

Dans leur ensemble, les juges sont-ils honnêtes ? La première partie a bien démontré le contraire. Depuis 1986, dans 100 % de mes litiges (excepté mon divorce), j'ai été condamné au maximum possible, avec de faux arguments. 24 magistrats minimum se sont ligués contre moi, justiciable lambda sans pouvoir et qu'ils ne connaissaient pas pour faire plaisir à un copain. Ils ont agi en se cachant à peine, comme si j'étais en guerre ouverte contre eux et qu'ils n'avaient pas de gants à prendre avec moi. L'État lui-même - ministère de la justice, procureurs de la république et Élysée de Sarkozy réunis - a refusé de me porter assistance et de donner suite à mes plaintes.

Là il s'agit de mon cas personnel, mais regardons ceux des autres. En 2009, un sondage (TNS Sofres pour France Info/ France 2) révèle que 59% des Français pensent que la justice fonctionne assez mal ou très mal". Une étude approfondie du ministère de la justice suite à un sondage CSA de 1997 le confirme mais en la complétant d'une analyse intéressante. "Symbole républicain par excellence, la Justice est aussi perçue comme impuissante à assurer un traitement égalitaire à l'ensemble des Français, qui la jugent inégalitaire à la fois dans son accès (selon 79%, l'accès n'est pas égal pour tous") et dans ses décisions (seuls 27% des Français pensent que "les justiciables sont égaux devant les tribunaux). En outre, si l'action quotidienne de la Justice fait l'objet d'appréciations plutôt positives quand il s'agit d'affaires civiles (pour 60% des répondants) ou de conflits du travail (47%), l'institution judiciaire est considérée comme désarmée lorsqu'elle s'affronte aux problèmes sociaux actuels. Ainsi, en matière de défense des libertés et des droits fondamentaux, de traitement des affaires pénales, de lutte contre la drogue, contre la délinquance financière ou la corruption, la balance des opinions devient nettement négative, à des degrés plus ou moins prononcés (de -10 à -56 points) selon les domaines envisagés."  


En langage clair, cela signifie que les Français se rendent compte que la justice française est partisane. Elle est - relativement - efficace quand elle juge des conflits entre justiciables hors fonction publique ("affaires civiles") parce qu'aucune administration n'y est impliquée ! Elle est insupportable dans les autres cas car l'administration (pudiquement baptisés "problèmes sociaux") est impliquée et que les juges lui donnent raison à tort.  "de -10 à -56 points " sans dire par rapport à quoi (la moyenne ?), c'est une façon pour le ministère de la justice de ne pas communiquer le pourcentage de mécontents dans les affaires de corruption… En effet, si l'on calcule bien, -56 % d'opinions "nettement négatives" devraient donner -4 % de satisfaits, ce qui est impossible. L'étude du ministère reconnaît que les Français reprochent à leur justice de ne pas - ou mal - condamner la corruption. Or, la "corruption" est affaire d'État. Si les juges ne la condamnent pas comme elle le mérite, c'est qu'ils en sont complices, donc complices d'un l'État corrompu… Plus loin, cette étude fait une remarque très pertinente que je vais exploiter plus loin : "Dans une société où les régulations traditionnelles sont de moins en moins efficientes et où les rapports sociaux se complexifient, la demande d'arbitrage explose, exposant la Justice à des attentes de plus en plus pressantes qui dépassent souvent ses compétences et ses moyens."  En effet, en France, on juge et on condamne comme dans les sociétés archaïques. On n'écoute pas les plaignants avant que le conflit dégénère.

Aujourd’hui, il suffit d’écrire dans Google : « association de victimes » ou « association justice » par exemple, pour découvrir les dizaines de pages recensant des associations luttant contre les juges en France. Et je ne parle pas du point de vue sur la justice française des politiques, des médias, des magistrats eux-mêmes et de nombre de personnalités, point de vue tout aussi critique. Un pays si ouvertement mécontent de sa justice, et depuis si longtemps, c'est le symptôme d'un malaise grave : l'absence de démocratie. Il suffit de suivre les débats entourant l’affaire d’Outreau… L'État, volontairement, ne donne pas les moyens suffisants à la justice pour fonctionner. Car nombre de délits ont pour origine des copains. Lesquels sont toujours les mêmes : des hauts fonctionnaires, des politiciens et ceux qu'ils ont corrompus (des chefs d'entreprise). Un exemple de la corruption d'État : la suppression du juge d'instruction, voulue par Sarkozy en 2009. C'est le seul juge pouvant décider une enquête sur la corruption sans demander l'autorisation à sa hiérarchie. Et par qui Sarkozy demande-t-il qu'il soit remplacé ? Carrément par le Procureur de la République ! Des hauts fonctionnaires à sa solde capables de toutes les corruptions comme le démontre mon histoire.  Il faut vraiment un culot sans limite pour oser pareille réforme anti-démocratique !

Mais, le plus scandaleux, le plus significatif de la pourriture judiciaire française, c'est l'association mafieuse de 60 % des magistrats au sein de la franc-maçonnerie. Dans un État "de droit", les associations secrètes sont interdites. Comment se fait-il qu'en France, il en existe une qui a le droit de passer entre les mailles du filet ? Dont on n'a le droit de connaître ni les membres ni les actes ?  Prenons quelques extraits du livre très documenté de Sophie Coignard « Un État dans l’État » (chez Albin Michel) : « Tandis que l’autorité de l’État tombe en lambeaux, que les corps intermédiaires n’existent plus, que la notion de service public a perdu de son sens, les francs-maçons, ou du moins certains d’entre eux, deviennent des médiateurs, des facilitateurs, voire des décideurs. Progressivement, ils ont donc reconstitué un État dans l’État. ». « Jamais je n’aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ! » remarque Jean-Pierre Raffarin, 1er ministre effaré découvrant qu'il ne parvient pas à nommer à la tête d'EDF l'homme de son choix à cause de l'opposition de la franc-maçonnerie… Il faut dire que la franc-maçonnerie française est une association …de fonctionnaires et de copains de fonctionnaires ! Les gens intègres et ceux du privé, des indépendants, y sont perles rares.

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