lundi 18 avril 2011

III - LE POUVOIR EXÉCUTIF : DES FAUSSES PROMESSES ...JUSQU'AUX VRAIS MEURTRES EN SÉRIE !

Nos présidents de la république devraient être les plus responsables de nos hommes politiques. Ils ont été investis d'une responsabilité énorme par des dizaines de millions de Français, sur leurs promesses électorales et leur crédibilité. C'est une élite… Dotés d'une telle confiance, ils devraient mener la politique promise, ou au moins la tenter. C'est du moins ainsi qu'agissent les gens normaux dans le mondé réel. Or, on a vu en introduction que nos présidents de la Vème république nous mènent régulièrement en bateau depuis Giscard (1974). Donc à l'exception notable des deux premiers présidents de la Vème république, le Général De Gaulle et Georges Pompidou. De Gaulle est l'inventeur de la Vème république. C'était un légaliste et il procéda à un nombre impressionnant de réformes politiques dont son chef d'œuvre : l'élection du président de la république par le suffrage universel direct qui nous sauvera un jour. Pompidou était un homme moderne et compétent passé par le privé, un patron, un homme de parole respectueux des Français. Sa promesse de candidat : « Le changement dans la continuité » fut tenue : 67% de Français satisfaits un an après son élection ! Du jamais vu par la suite. Il est le seul de tous nos présidents qui a l'expérience du privé (comme administrateur de grandes sociétés du groupe Rothschild pendant 8 ans). Ceci expliquerait-il cela ? Il fut notre meilleur président. Après lui la dégringolade… Comme vous allez le voir (ou vous le savez peut-être…) la trahison devint la règle. Au point qu'on est en droit de se demander s'ils nous est possible d'élire autre chose que des traîtres... 
Passons en revue les promesses de nos présidents depuis Giscard.

1.2       Giscard (1974-1981)

Il se fait élire sur son engagement à continuer la politique de réformes de Pompidou. Il clame le jour de son élection : " J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est dans son nombre et sa diversité ". C'est un homme dramatiquement sans imagination, dépourvu de sens moral, sans projet politique et, somme toute, sans intelligence. Il débute son septennat par quelques réformettes : abaissement de l'âge légal de la majorité de 21 à 18 ans (dont l'utilité reste à démontrer), divorce par consentement mutuel, légalisation de l'avortement. Incapable d'aller plus loin, en dépit de la pression de ses ministres - dont l'excellent Raymond Barre - il se consacre ensuite aux apparences : "le bleu drapeau de l'étendard français est remplacé par un bleu cobalt plus clair, jugé moins agressif, la Marseillaise est jouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent, il donne des interviews en anglais, pose en complet veston pour la photo officielle, simplifie le protocole de l'Élysée et, cherchant à se rapprocher des Français, multiplie les occasions de se montrer à leurs côtés, notamment dans des dîners dans des familles" (Wikipedia). C'est lui aussi qui restaure l'heure d'été tant controversée... Sans idées, il se contente de poursuivre l'action industrielle de Pompidou. Résultat : aucune vraie réforme en 7 ans d'exercice du pouvoir. 


C'est encore lui qui pondit 24 ans plus tard la lamentable Constitution Européenne présentée aux Français, qu'ils rejetèrent massivement en 2005 alors qu'ils sont europhiles ! "C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai rédigé ", affirme-t-il sans rire... Il utilise ses positions de Ministre des Finances puis de Président pour mener une "politique" d'enrichissement personnel qui aboutira à la fameuse affaire des "diamants de Bokassa", celle qui le mènera à sa perte. 


Pendant des années, il acceptera les cadeaux de Jean-Bedel Bokassa, à titre personnel, en échange d'une politique d'aide financière de la France à la République Centrafricaine. " Au moment de la chute de Bokassa, la France assumait 80 % du budget de ce pays ! En somme : "tu m'enrichis et moi je te donne en échange le fric des Français"… Cette belle organisation s'écroule le jour où Bokassa découvre que Giscard couche avec sa femme ! Comme il devient dangereux pour la réputation de Giscard et ses chances de réelection, celui-ci passe à une autre façon d'utiliser à ses fins personnelles les pouvoirs que les Français lui ont donnés. Il fait donner l'artillerie lourde : des bruits circulent comme quoi Bokassa est anthropophage et a fait massacrer une centaine d'enfants placés en garde à vue. Profitant du voyage de Bokassa en Lybie, il fait envahir la capitale de la Centrafrique par ses commandos et destituer Bokassa ! Comme le dit Wikipedia : "Il semblerait que cette histoire ait été inventée par les services secrets français pour ajouter du crédit à l'image de monstre qu'on voulait donner de Bokassa à l'époque pour justifier son renversement".  Reste qu'une centaine d'enfants ont été tués dans cette affaire et que l'on aimerait savoir qui a été, finalement, l'instigateur de cette opportune tuerie… Bokassa tenta de publier un livre décrivant ses relations avec Giscard, mais ce livre fut "censuré". Il ne fut jamais publié…

Dernière année où la France connut un excédent : 1974 !





Sans commentaire…

1.3       Mitterrand

"L'argent gagné facilement est fait pour corrompre" disait-il en 1989. C'est qu'il en sait quelque chose, le bougre ! On va s'attarder un peu sur lui car il est la preuve vivante que notre système, la "démocratie" à la française, est un leurre dramatique. Il est la plus évidente démonstration que l'électeur n'a aucun pouvoir sur la qualité de ses présidents, au point qu'il peut les réélire alors qu'il n'en veut pas ! Son élection est déjà un miracle : il est élu avec 3,52 % de plus seulement que Giscard ( 51,76 % des voix contre 48,24 %), grâce à Chirac qui appelle à voter contre son propre camp, mais aussi bien aidé par un somptueux financement "occulte" de sa campagne électorale, obtenu par le racket des entreprises. Ce racket, la fameuse Affaire Urba, est hélas découvert trop tard (en 1988) pour empêcher son élection, quand il se permettait d'escagacer Giscard sur l' "affaire des diamants" de Bokassa en se parant d'une vertu qu'il était très loin de posséder. Candidat, il fait la promesse de mettre en œuvre le "Programme Commun de la Gauche", projet anti-économique dont le bon sens suffit à prédire l'échec. Mais, son but n'est pas de tenir parole. Il est de profiter de ce programme pour s'installer dans les palais de la république et vivre en nabab avec ses copains de gauche le plus longtemps possible, en puisant dans les caisses, en faisant main basse par la force sur les entreprises les plus riches de France, en percevant des commissions occultes à la fois sur les commandes de l'État et sur les contrats obtenus à l'étranger par les entreprises publiques ! Il commence par nationaliser les banques aux frais du contribuable et puise dedans à la pelleteuse (voir la faillite du Crédit Lyonnais) !

Il considère les caisses de l'État comme sa cassette personnelle mais, conscient de sa corruption il se fait verser l'argent en liquide par un reste de prudence. " Les fonds secrets mis à la disposition de Mitterrand par son Premier ministre, sur un compte spécial de la Banque de France, sont de 1 million par mois pour le fonctionnement ordinaire de la maison. Ils sont disponibles en billets neufs de 500 F. Le président touche officiellement une indemnité légèrement supérieure à 70 000 F mensuels. Il ne dépense rien pour sa vie quotidienne (jusqu'à ses costumes, ses chaussettes, son linge qui sont achetés chez Cifonelli, un célébrissime tailleur italien de la rue Marbeuf, par le valet de chambre et réglés en espèces par le directeur de cabinet, comme ses chaussures chez Weston). Il se fait régulièrement remettre des sommes de 200 000 F. Il prend sur les fonds secrets l'argent nécessaire à la rue Jacob (entretien courant, réparations), même après l'installation des Pingeot dans une annexe de l'Elysée, quai Branly. Il fait aménager pour près de 11 millions de francs le château de Souzy-la-Briche, près d'Arpajon, pour abriter les week-ends et les mercredis de sa fille. Ces dépenses seront réglées soit sur les fonds secrets, soit sur le budget du ministre de la Défense, Charles Hernu, au titre de la sécurité présidentielle. Le commandant Prouteau a en effet créé le GSPR (groupe de sécurité de la présidence de la République) qui émarge à 50 000 F mensuels de faux-frais aux fonds secrets du directeur de cabinet, et pour le reste (matériel, soldes, déplacements) au budget de la Défense. Les voyages privés (Venise, l'Egypte, etc.) sont réglés par le directeur de cabinet, les transports assurés par le Glam. François Mitterrand n'est pas directement propriétaire d'un appartement à Venise, mais a loué longtemps, sur ces mêmes fonds, un étage dans une maison près de l'Academia, dont le propriétaire s'abrite derrière une SCI où l'on retrouve deux personnalités liées à l'ancien chef de l'Etat." (Marianne2).

L'échec cuisant - mais prévu - de son programme commun cause le mécontentement des Français et il l'abandonne. Sans convenir de son erreur et encore moins s'en excuser pour le dérangement. A partir de 1983, soit deux ans après son élection, les Français ne veulent déjà plus de lui. Il va encore rester 12 ans ! Fin 1984, sa cote est à 36%, mais c'est un malade de pouvoir qui n'a que faire du peuple. Plutôt que de démissionner, il change de premiers ministres. Tentant de faire croire que c'est eux les responsables. Il va jusqu'à nommer premiers ministres ses pires adversaires, toujours pour faire croire qu'il obéit au désir des Français. Il se présente pour un 2ème septennat ! En dépit de sa mauvaise cote, celle du concurrent Chirac est plus basse encore… Il est réélu. Cette volonté maladive de rester cramponné au pouvoir en dépit du mécontentement des Français pour pouvoir continuer à vivre en monarque richissime est un précédent fâcheux qui va inspirer ses successeurs Chirac et Sarkozy. En attendant, il a causé trois dévaluations du franc, l'effondrement de notre économie, des affaires catastrophiques et des manipulations criminelles qui deviendront d'énormes scandales après sa mort. Ses plus proches, comme Grossouvre et Pelat, qui eurent le malheur de tremper d'un peu trop près dans ses affaires criminelles puis de le regretter devant l'ampleur des dégâts …sont morts, "suicidés" les uns après les autres, dont son propre 1er ministre Bérégovoy ! 


"A plusieurs reprises, le nom de François Mitterrand est cité lors de contrats passés avec l'étranger, mais à chaque fois l'enquête s'arrête à deux de ses intimes: François de Grossouvre et Patrice Pelat." (Marianne2). Quant à Bérégovoy, c'était lui le haut responsable du Crédit Lyonnais… Il ne pouvait ignorer que les copains de gauche (et même de droite) de la République puisaient dans ses caisses avec sa bénédiction forcée... Dont Bernard Tapie qui s'en servit entre autres pour acheter Adidas. La banque fut rapidement en faillite mais les copains avaient toujours le droit de continuer à puiser dedans. Au point qu'en 1997 (2 ans après la fin du deuxième septennat de Mitterrand) on découvrit que le Crédit Lyonnais en était à 130 milliards de Francs de pertes ! Une des plus grosses faillites de tous les temps. Dont plus de 5 milliards de francs officiellement reconnus comme détournés par « d'anciens cadres dirigeants du Crédit lyonnais et par des hommes d'affaires en relation avec le groupe » dixit le député UDF Charles-Amédée de Courson. Ces pseudo-suicides ne suscitèrent pas un frémissement de la justice, à l'époque jusqu'à aujourd'hui. Soit depuis 15 ans… Certains de ses ministres, des témoins avertis de cette époque pourrie qui, eux, en ont bien profité et ne regrettent rien, ces membres de la "gauche caviar", continuent à parader sur le devant de la scène politique (Charasse, Jack Lang...).


Résumons la carrière criminelle de ce président élu au suffrage universel :
  1. faux attentat de l'observatoire
  2. affaire Urba
  3. amnistie des députés corrompus, avec la complicité du Parlement
  4. affaire du Rainbow-Warrior
  5. affaire Elf
  6. affaire du Carrefour du développement
  7. affaire du délit d'initiés (1989) 
  8. affaire des écoutes téléphoniques de l'Elysée
  9. affaire de la spéculation sur Pechiney-Triangle
  10. construction d'un hôtel en Corée
  11. nuage radioactif de Tchernobyl passé sous silence
  12. installation secrète de sa maîtresse et de leur fille Mazarine dans une annexe de l'Élysée aux frais des Français
  13. "le Grand Secret" sur sa santé et les faux certificats médicaux sur sa santé
  14. affaire des frégates de Taïwan (4 "suicidés" dont 3 défenestrés)
  15. détournement des indemnités de la guerre du Golfe
  16. construction du luxueux circuit de Magny-Cours dans son propre département
  17. innombrables décès et suicides de ceux qui en savaient trop ou le dérangeaient :  Grossouvre, Pelat, Bérégovoy, Lucet, Hallier, Guezou, etc.
  18. le scandale du Crédit Lyonnais : "la plus grosse faillite de l'histoire"
  19. vente de sous-marins français au Pakistan et attentat-représaille à Karachi (onze salariés français assassinés), affaire impliquant également Balladur et …Sarkozy !

Où en est la "justice" aujourd'hui sur ces dossiers ? Nulle part ! C'est ça la France !

" Super Menteur " est le moins intelligent et le plus incompétent de nos présidents : « Vous savez, la politique n’a pas toujours été une vocation pour moi. En fait, comme métier, j’aurai pu faire n’importe quoi… D’ailleurs, politiquement, c’est ce que j’ai fait » ! Autre perle: « Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir un parti unique empêcherait un pays d’être une vraie démocratie. (...) Certains pays, où il n’y a qu’un parti, sont de vraies démocraties : je pense notamment au Gabon ». Il n'a aucun projet pour la France et multiplie les engagements non tenus. D'ailleurs, il le dit lui-même avec cynisme : "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent" ! Ce qui, de la part d'un homme élu au suffrage universel par les Français fait réfléchir au bien fondé de notre système électif... On l'appelle Super Menteur à juste titre, des milliers de pages Internet en témoignent. "Les baisses d'impôts en France atteindront un total de 20% entre 2002 et 2007". "Je n'ai aucune intention - cela doit être bien clair - d'assumer les fonctions de Premier ministre de M. Mitterrand et je n'ai aucune vocation à le faire" ! Six mois seulement après son élection, sa cote est plus basse que celle de Mitterrand après deux ans de programme de gauche ! C'est le seul politicien de notre histoire qui fera gagner trois fois ses adversaires par des décisions d'une stupidité incroyable : la 1ère fois en 1981 quand il appelle à voter contre son propre camp, la 2ème fois en 1988 quand il perd les présidentielles face à Mitterrand en ne lui jetant pas à la face l'échec monumental de son "Programme Commun" ni l'Affaire Urba bien connue à l'époque, la 3ème fois en 1997 quand il dissout l'assemblée nationale - majoritairement de son côté - et la fait passer à gauche ! Et pourtant, c'est ce nul qui sera triomphalement réélu en 2002, sans le moindre programme, grâce aux voix de la gauche qui le remercie enfin de ses multiples trahisons. Vive la démocratie à la française… Bien entendu, comme on ne peut faire d'un âne un pur-sang, sa réélection ne le transforme pas en génie politique et sa cote sombre plus bas que jamais : 16 % en 2006, le plus faible score de la 5ème république. Mais la colère des Français ne le pousse surtout pas à démissionner. S'inspirant de Mitterrand, il fait le dos rond et jouit au maximum de ses palais avec son épouse... Lui aussi est poursuivi par la justice pour ses affaires douteuses à la Mairie de Paris. Mais rien à voir avec Mitterrand qui, par ailleurs, ne fut même pas inquiété...

"Catholique pratiquant", c'est un menteur compulsif. Ses mensonges occupent un millier de pages sur Internet (recherchez "mensonges de Sarkozy" ou "Sarkozy menteur" sur le web...). Comme nombre d'avocats (sa profession), ses paroles et ses actes ne l'engagent pas, il ne connaît pas les dossiers mais en parle avec aplomb, il n'a aucun respect pour ses clients, en l'occurrence les Français. Seul son intérêt prime, l'argent facile et le train de vie que lui offrent sa position à la tête de l'État. Pour se faire élire, il clame avec force : " Je veux parler à la France qui travaille dur et pourtant qui n'arrive pas à joindre les deux bouts", " « Je serai le Président du pouvoir d'achat » …et, à peine élu, il augmente son salaire de président de 172 % et prépare l'instauration de nouvelles taxes... Il s'est fait élire sur un programme de réformes séduisant mais ne compte pas le mettre en route. Il n'est pas là pour ça... Il a d'autres projets en tête, dont il ne nous parle pas mais que nous allons découvrir petit à petit. Il prétendait "rendre" aux Français 68 milliards d'impôts mais, devenu président, il oublie... Au contraire, il se met immédiatement à réfléchir à de nouvelles façons de prendre de l'argent aux Français. Il annonçait qu'il ne remplacerait pas un fonctionnaire sur deux, ce qui l'a fait élire, mais en 2010 ils sont encore plus nombreux qu'avant son élection...

Sarkozy a un sentiment d'impunité parfaitement incroyable et se fiche de la justice comme d'une guigne. Pour ses concitoyens, il n'a que mépris: « L’Europe, dit-il en 2004 avant d'être élu, c’est le partage consenti d’une souveraineté et la souveraineté, c’est le peuple. A chaque grande étape de l’intégration Européenne il faut donc solliciter l’avis du peuple. Sinon, nous nous couperons du peuple. » Dans son débat avec Ségolène Royal, il clame : " Je ne veux pas d’une nouvelle Constitution. Les Français ont dit non à 55 %. On ne va pas recommencer un référendum. Pour leur dire quoi ? C’est clair, ils ont dit non. » Aussitôt élu, ce menteur et ce traître fait le contraire en faisant voter par ses complices de l'Assemblée un "OUI" franc et massif à cette constitution européenne, rebaptisée "traité" pour donner le change. Comme la constitution française l'empêchait de ratifier une autre constitution sans consulter les Français, il avait auparavant fait ajouter un article à notre constitution qui lui donnait la liberté de ratifier un "traité" sans rien leur demander : "le président de la République négocie et ratifie les traités" (article 52) ! Les députés, complices, votent comme un seul homme cette révision anticonstitutionnelle, dans la plus grande discrétion… Nos médias, parfaitement au courant, se taisent étrangement… Puis, Sarkozy rebaptise la constitution européenne "traité", la ratifie et la fait voter par les copains de l'Assemblée Nationale. Ca y est, sa trahison est devenue un fait historique !

Giscard d'Estaing, qui a écrit le projet de constitution européenne et le connaît bien, confirme lui-même que le traité des députés en est une copie servile : « Dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte elle-même a été redécorée en utilisant un modèle ancien qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l'on cherche."  Autre témoignage, celui de Bertie Ahern, Premier ministre de la République d'Irlande : « 90 % [de la Constitution] est toujours là… Ces changements n’ont apporté aucune modification spectaculaire à l’accord de 2004. ».  En résumé, Sarko, nos députés et nos sénateurs, tous unis dans la corruption, nous ont lésés (avec un grand "B")... On va voir plus loin quels buts ils poursuivent.

Pour protéger ses copains comme lui-même des affres de la justice, Sarkozy décrète la suppression des juges d'instruction, qui l'ennuient : ce sont les seuls juges qui ont la liberté de traduire quiconque en justice sans instruction ni opposition de l'État, dont les politiciens véreux et leurs copains… Il propose sans barguigner de les remplacer par ...les procureurs de la république ! Des pseudo-magistrats (on l'a bien vu dans lors de mes mésaventures) à ses ordres. En neuf mois, sa cote de popularité est déjà une des plus basses de l'histoire de la 5ème république : 32 %. Ce qui démontre que les Français sont loin de se laisser abuser par la tchatche de nos politiciens. En juillet 2010, elle descend à 26 % ! Il faut dire qu'à mi-mandat, il n'a tenu aucune de ses promesses… Précédents de Mitterrand et Chirac obligent, il ne démissionne pas. Il vit comme un nabab avec Carla, dans leur palais …et prépare même sa réélection pour un second mandat, lui qui a dit et répété au lendemain de son élection que jamais il ne se représenterait.
Ce panorama de nos présidents dérange, vous ne trouvez pas ? 
Il est clair qu'on ne peut même plus compter sur un président élu au suffrage universel. 
Plus grave encore, il est clair aussi que le contre-pouvoir législatif est un leurre puisque Mitterrand et Sarkozy sont parvenus sans difficulté à s'associer avec lui pour tromper les Français…





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